Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 15 août 2019
Simple life
(American Blues Artists
Group – Blind Raccoon – 2019)
Durée
47’34 – 12 Titres
http://www.dudleytaft.com
Il a grandi dans le Midwest et y a forgé son amour pour le
blues et pour le rock’n’roll et après
avoir peaufiné son style au Berklee College of Music,
c’est en participant activement à divers groupes
que Dudley Taft a gagné ses premiers galons, fondant pour
commencer Space Antelope pour bientôt intégrer
durant les années 90 Sweet Water, combo de Seattle qui a
tourné entre autres avec Monster Magnet et Alice In Chains,
avant de finalement rejoindre Second Coming et de continuer
à se faire connaitre dans le monde entier.
Aujourd’hui installé à Cincinnati, le
chanteur et guitariste se fend d’un nouvel opus, le
septième, dans lequel il va faire montre de toutes ses
attirances pour les musiques qui vont du blues au rock progressif en
passant même à l’occasion par quelques
touches de pop qui passent plutôt bien. Accompagné
de Kasey Williams et John Kessler à la basse et de Walfredo
Reyes Jr, Chris Ellison et Mike Tapogna à la batterie,
Dudley Taft va venir nous abreuver de ses riffs pleins de vigueur mais
aussi de quelques passages plus introspectifs, livrant sur «
Simple Life » pas moins de douze compositions qui vont du
calme jusqu’à la tempête, et
réciproquement, avec en prime quelques passages empreints de
swing voire même de folk. Avec des influences qui vont de
Jimi Hendrix à Stevie Ray Vaughan sans oublier toutefois des
artistes comme les Beatles, les Rolling Stones, Gov’t Mule ou
encore les Allman Brothers, Dudley Taft ne manque pas de
références à glisser dans ses morceaux
et de « Give Me A Song » à «
Back To You » en passant par « I Can’t
Live Without You », « Death By Bliss »,
« If Heartaches Were Nickels » ou encore
« Pouring Down », c’est une
véritable déferlante de bonnes choses qui
s’abat sur des auditeurs forcément
médusés, mais également
séduits. Et quand bien même les habitudes du
rocker prennent régulièrement le dessus, Dudley
Taft n’en reste pas moins très habile pour inonder
son rock de très belles parties de blues. Le live
n’en sera forcément que meilleur !
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