GRIFF HAMLIN AND THE SINGLE BARREL BLUES BAND
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Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 11 août 2019
I'll drink to that
(Frank Roszak Promotions
– 2019)
Durée
43’58 – 10 Titres
https://ghsbbb.com/
Si ce nouveau projet mené par Griff Hamlin est relativement
récent, n’allez pas en déduire
qu’il est conduit par des artistes peu
expérimentés puisque le chanteur et guitariste et
son complice bassiste Mark Smith se produisent ensemble sur les
scènes du Sud de la Californie mais aussi un peu partout aux
USA depuis trois décennies à un rythme
d’une vingtaine de concerts par mois dans les meilleures
périodes. C’est incontestablement le fait
d’avoir épousé une saxophoniste qui
poussera Hamlin à appréhender l’avenir
avec une formation plus conséquente que celle
qu’il avait jusque-là et c’est ainsi
qu’il fondera The Single Barrel Blues Band, un groupe
composé des meilleurs musiciens de Los Angeles, Ty Bailie
aux claviers, Chris Atchley à la batterie, Jonathan Bradley
à la trompette, Eric Lette et Laura Hamlin aux saxophones et
enfin Kevin Hicks au trombone. C’est comme toujours
à la ville que le groupe a souhaité affiner ses
morceaux et c’est après nombre de concerts avec
leur nouveau répertoire que Griff Hamlin And The Single
Barrel Blues Band sont partis mettre tout ce matériel
original en boite, confiant à un grand nom de la
scène de Nashville, Tim Akers, le soin de se charger des
arrangements de cuivres. Le résultat est sans appel,
empreint de beaucoup de spontanéité et
d’une finesse technique incroyable, le lent rodage
réalisé à la scène
apportant à « I’ll Drink To That
» nombre de petits détails très pointus
que l’on découvre au fil des écoutes.
D’un blues lent à un blues bien rock en passant
par des cachets directement venus du West Coast blues,
forcément, Griff Hamlin And The Single Barrel Blues Band ne
vont pas de priver de nous proposer des morceaux
particulièrement bien écrits et
arrangés avec le plus grand soin, des pièces
comme « Almost Level With The Ground », «
Down And Out », « Nothing Better »,
« Louisiana Holiday », « Where Would I
Begin » ou encore « Bourbon And A Pistol
» qui n’en finissent plus de pétiller
sous l’action d’un piano ou encore d’un
B3 mais aussi grâce à l’intervention
toujours très bienvenue d’une section de cuivres.
Vous ajoutez une guitare très inventive et une voix qui
colle parfaitement au tableau et vous obtenez un album dont il serait
dommage de se priver tant in regorge de bonnes choses.
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