Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow Chroniques CD's arrow ROBERTO LOPEZ

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

ROBERTO LOPEZ pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 09 août 2019
 

Kaleido strópico
(Curura Musique – 2019)  
Durée 38’40 – 10 Titres

http://www.robertolopez.ca      

Il est né à Bogota, en Colombie, et on lui doit en partie le la déferlante Rock en Español du début des années 90 à laquelle il a contribué avec son groupe Doble UC. Parti s’installer à Montréal en 1994, Roberto López poursuivra ses études universitaires de musique et s’invertira dans de nombreux projets artistiques au sein desquels il jouera de la salsa, du jazz, des musiques populaires brésiliennes ou encore du hip hop. Compositeur pour le théâtre, le cinéma ou encore les jeux vidéo, le multi-instrumentiste finira par créer son projet personnel en 2005 et par sortir deux albums de latin groove qui lui permettront de se produire entre autres aux Francofolies de Montréal devant plus de vingt milliers de spectateurs. Après avoir fondé le Colombian Jazz Orchestra, rendu hommage aux compositeurs de son pays d’origine et tourné dans tout le Canada, Roberto López revient cette année sous son propre nom et nous propose « Kaleido Strópico », un ouvrage dans lequel il s’essaie à un métissage ultime entre le groove colombien, le funk et la soul, une musique dans laquelle les lignes de basse, les parties de cuivres et les effets de guitare se promènent entre Memphis, Detroit et Bogota. Outre les basses, batteries, saxophones et autres trompettes, Roberto López va faire appel à un lot nourri de percussions et même à de la kora pour donner à son nouvel ouvrage une couleur qui puise dans diverses racines des musiques actuelles, le résultat s’en trouvant forcément magnifié et donnant naissance à des compositions de toute beauté comme peuvent l’être « Sofrito », « Willie Boogaloo », « Getsemani », « Por La Calle » ou encore « Mayopo ». Un album tellement hybride et déluré qu’il en arrive à se faire une place dans les clubs mais aussi sur les dancefloors, ce qui n’est pas toujours chose facile. Si l’on est en droit d’être un peu surpris au premier abord, le second passage est à coup sur le bon. A vos marques …