Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

PARLOR SNAKES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 08 août 2019
 

Disaster serenades
(Hold On Music – Wagram Music – 2019)  
Durée 39’20 – 9 Titres

https://www.parlorsnakes.com/

Fort de deux albums acclamés par le public et par les professionnels, Parlor Snakes reviendra à l’automne avec un troisième effort, « Disaster Serenades », dans lequel le duo franco-américain basé à Paris a réussi une nouvelle fois à mélanger garage, punk et pop pour proposer une musique aussi étrange que séduisante. Autour du binôme originel composé d’Eugénie Alquezar au chant et aux claviers et de Peter Krzynowek aux guitares gravitent cette fois Severin Pignol à la basse et Marc Le Saux à la batterie et c’est en neuf titres pour une quarantaine de minutes de musique que Parlor Snakes va s’en venir brosser un tableau déjanté et attachant au possible dans lequel les intros se veulent percutantes, les riffs pointilleux et les refrains accrocheurs, de quoi attirer un maximum d’auditeurs dans le giron du groupe et surtout de les garder bien accrochés dans les mailles d’un filet aux mailles bien serrées. De Echo & The Bunnymen et Siouxie & The Banshees jusqu’à Iggy Pop ou encore David Bowie, on en passe par des créations tantôt sauvages, tantôt plus accessibles, par des titres totalement électrisés et saturés à outrance et par des parties d’un calme latent et d’une finesse impressionnante. Outre le single déjà disponible depuis la fin du printemps, « Marc Bolan’s Fifth Dream », ces « Disaster Serenades » nous promettent de bons moments à venir avec des hymnes en puissance comme « Darkness Rises », « Wonderland », « Delicate Creatures », « Nylon And Milk » ou encore le très psychédélique « Frequency » mais aussi avec « Serpent », un titre composé à l’origine en Anglais et finalement adapté dans la langue de Molière mais sous l’influence de Rimbaud pour qu’il parvienne à trouver sa véritable dimension. Du chaos jusqu’à la mélancolie, de la hargne jusqu’à la tendresse, Parlor Snakes réussit une fois encore le tour de force de bluffer tout le monde et rien que pour ça, ça mérite vraiment que l’on s’y attarde. Dans tous les bons bacs le 4 octobre !