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ROLLING BIDOCHONS pdf print E-mail
Ecrit par Stephane Burgatt  
mardi, 01 avril 2003
 

ROLLING BIDOCHONS
Printival Bobby Lapointe - Pézénas
Le 21 avril 2003

www.rollingbidochons.com

_C'est un événement unique que le team Zicazic Sud a le privilège de vivre ce soir. Après 7 années d'abscence, les Bidochons reviennent pour un concert UNIQUE en France. L'intégralité du spectacle va d'ailleurs être filmée pour donner lieu à un DVD et à un Cd live. Nous allons avoir en outre le privilège de découvrir des nouveaux titres qui constitueront le nouvel opus studio du gang des parodies hystéro-débilo-cradingues (entre autres).

_La pression est grande, dans quelques minutes nous allons découvrir en live LE groupe qui a fait notre éducation sexuelle (avec Elmer food beat). Et des questions assaillent nos esprit : sont ils aussi beaux que sur les pochettes, leur jeu de scène est il aussi jouissif qu'un banana split…? Le doute plane sur la salle quand soudain…extinction des feux. Des enceintes surgit une musique épique qui ressemble fortement au thème de Conan le barbare. De derrière les rideaux cachant la scène, on aperçoit quatre silhouettes musclées et trois manches...de guitare.
Puis la musique stoppe et le rideau s'ouvre…..wouaaaa, c'est donc bien eux ! Habillés de manteaux fluo (que n'aurait pas renié Rénato) ils annoncent la couleur. Profitant de l'effet de surprise, ils nous balancent dans la gueule un de leurs nouveaux titres, " J'te raconte que des conneries (pour t'emmener dans mon lit) ", subtile adaptation de " Jeopardy ". Et c'est sans aucune pitié qu'ils enchaînent sur " Jeune pine chatte flasque " (jumping jack flash). John Lénine profite d'ailleurs de ce titre pour attirer l'attention d'une mamie dans l'assistance ( ?). Suivent " look anorak " et " Brown se barre " (brown sugar) pour lequel John Lénine tente d'apprendre au public l'art de jouer du kazoo.
Viennent ensuite " Des sous pour habiter saint Cloud " (get off of my cloud), " Roger " (Angie) en duo avec le crâne de Lennon, " gode save the gouines " (god save the queen) et " sauvez les carottes ". Pour cette dernière on assiste effarés à un génocide de carottes sur scène. Les Bidoch' poussent plus loin le vice avec " triste chat " (twist & shout) : le groupe voit en effet ici l'occasion de nous présenter leur chat, renversé par un 38 tonnes juste avant le concert. C'est en fait un lapin dépecé qu'ils nous balancent à la gueule (il est tombé juste à côté de la mamie ; bande de sauvages !!!).

_Vient ensuite un retour au festif franchouillard. Yoko Kono prend une gratte sèche et nous attaque " Bondy avec toi " (N.Y avec toi) pendant que les chipolatas et les saucissons secs circulent dans la foule. Le temps de nous interpréter le tout mignon " laisse pas de nappe sous les fleurs " (let's spend the night together), ils entament LA TRILOGIE SCATO et là on se prend dans la gueule coup sur coup " La pompe à merde " (la bombe humaine), " Pas d'papier water " (paperback writter) pendant laquelle la salle va être littéralement inondée sous des tonnes de P.Q et " Comme tu dégueule " (comme together) pour finir.
Le pipi caca dépassé, on entame sur la grande chanson d'amoooour : " Lucille ".
Puis un hommage à la génération Eddie Barclay : " Son dernier round " (around around).
La salle définitivement acquise, l'esprit de Kurt Cobain plane sur Pézénas le temps d'une " Crêperie " (rape me) pendant laquelle on se prend des crêpes inondées de farine en travers de la gueule. D'ailleurs elles étaient pas mal vos crêpes ; faudra nous passer la recette.
Le calme revenu, John Lénine part à la recherche d'un homme à l'organe de petite taille dans l'assistance afin de monter avec eux sur scène pour leur tube de toujours : " Les P'tites Bites ". Manque de cul, votre fidèle serviteur a un peu trop poussé sur la déconne pendant le concert et est kidnappé par le sieur Lénine. Pour l'occasion, ils ont mis au point un système de karaoké constitué de 2 rouleaux et une bande de papier qui se déroule et s'enroule entre. Ce qui permet ainsi à tout le monde de chanter la bonne parole Bidochoniene. Ils auront pu de la sorte attester de ce qu'est la taille de l'organe vocal d'un journaliste Zicazic. Non mais !
Puis le temps du rappel. Ils vont nous envoyer dans la gueule, dès leur retour, " depuis que t'es 6 pieds dessous " (can't take my eyes off you). Puis " Ton gâteau mou " pendant laquelle le vocaliste prépare un espèce de gros gâteau bien baveux que va se prendre un Sam Olivier (pourtant heureux de monter sur scène au départ) en pleine gueule.
Et pour finir, ils nous apprennent la chorégraphie de l'été sur le titre " Chez les Pédés " (Y.M.C.A).

_Le concert de ce soir a fait travailler les zygomatiques en force. Les Bidochons, malgré un septennat d'abscence, on gardé un super feeling sur scène que ce soit entre eux ou avec le public. C'est comme si ils ne s'étaient jamais mis en stand by.
On attend donc avec impatience les DVD / CD en témoignage de cette excessive et loufoque soirée ainsi que le nouvel album qui va s'attaquer à la génération disco et dont les Bidoch' ont eu la sympathie de nous offrir 3 titres en avant première. C'est un heureux retour ; espérons qu'il sera prolifique.

Stef BURGATT 21 Avril 2003