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Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 28 juillet 2019
Humus machine
(La Compagnie du Chien
Rouge – InOuïes Distribution – 2019)
Durée
40’04 – 10 Titres
https://www.facebook.com/GuilhemHumusMachine/
Une dizaine d’années passées
à jouer avec des groupes qu’il a
cofondés comme Almacita et Mena Bruch auront
réussi à donner envie à Guilhem Surpas
d’essayer de voler de ses propres ailes, du moins le temps
d’un premier album solo. C’est la rencontre avec
Guy Bervin, bassiste de Billy Obam et Princess Erika qui finira de
mettre le projet en marche et c’est accompagné de
musiciens comme Pascal Saulière à la trompette,
Cécile Douchet au saxophone, Pierre Bellouard aux guitares
et Benoît Saulière à la batterie que le
chanteur, guitariste et accordéoniste se lancera dans la
création et la mise en boite d’une dizaine de
titres qui papillonnent entre le Français et
l’Occitan, avec parfois aussi une pointe d’Anglais
et d’Espagnol, mais aussi entre le reggae, la chanson
française et le rock. Dynamique, parfois utopiste, un brin
engagé et surtout hyper positif tout en restant lucide,
« Humus Machine » évoque le
Périgord dont Guilhem Surpas est originaire, mais aussi les
affres du travail à la tâche, la
liberté, les migrants, l’amour et tant
d’autres choses encore qui font que l’on
s’attache à cette musique qui va de Sinsemilia
jusqu’à Renaud, de Tryo
jusqu’à Brassens en passant par La Rue
Kétanou. La voix en impose naturellement par un ton grave et
déterminé, les mélodies se veulent
tantôt légères et festives,
tantôt plus délicates, mais toujours
travaillées avec le plus grand soin, et c’est en
très bonne compagnie et en parfaite harmonie que
l’on se promène de « Los Òmes
» à « Luna Bela », de
« No Tenemos Tiempo » à « Le
Vargier » ou encore de « Bouge »
à « Camina », sans oublier bien entendu
de s’arrêter un moment sur « La vie est
belle », un morceau chanté en duo avec
Françoise Chapuis des Femmouzes T. Il y a de la vie dans cet
album, et il y a également de l’envie et de
l’énergie, autant de choses qui font que quand on
le découvre, on s’y attache très
facilement !
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