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LES SOUCOUPES VIOLENTES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 23 juillet 2019
 

In & Août
(Nineteen Something – PIAS – 2019)  
Durée 33’47 – 10 Titres

https://www.facebook.com/Les.Soucoupes.Violentes/

Créées à l’aube des eighties, Les Soucoupes Violentes auront véritablement réussi à décoller en 1984 et auront finalement marqué la décennie avec pas moins de quatre albums, des centaines de concerts et un lien solide avec New Rose, le fameux disquaire du Quartier Latin. Disparues des écrans radars aux environ de 1991, Les Soucoupes reviendront à leurs premières amours en 2005 et s’offriront quelques albums de plus, certes avec un line up fluctuant, mais avec toujours la même envie de bien faire. Autour de son leader historique, le chanteur et guitariste Stéphane Guichard, seul rescapé de la mouture originelle, le groupe peut compter aujourd’hui sur Elsa Sadet aux claviers, Franck Darmon à la basse et Manuel Bujan à la batterie et c’est une formation soudée qui s’est embarquée en 2017 dans la conception de cette nouvelle rondelle, « In & Aout », pour finalement la mettre en boite en huit jours de studio et dans les conditions du live, sans trop de retouches mis à part quelques claviers additionnels. Au menu des festivités, ce sont une dizaine de compos qui s’imposent d’elles-mêmes, des titres qui papillonnent entre rock indé et garage, avec un son à l’ancienne et des cachets vintage qui viennent tout naturellement caresser les tympans. La guitare accroche l’auditeur instantanément, la voix le retient forcément, et si le tout est soutenu par une rythmique irréprochable et par des claviers sobres mais efficaces, c’est pour mieux nous ramener vers une époque où l’on a pu apprécier des combos comme les Dogs, Bijou, Ganafoul, Tequila ou Starshooter et des artistes comme Bashung, Capdevielle ou encore Gainsbourg … Alors forcément on se prête au jeu et on grimpe une fois encore aux rideaux avec Les Soucoupes Violentes grâce à des titres comme « Pas pour eux », « Seven Days », « J’étais là », « Walk The Line » ou « Les poules avec des dents », des trésors de rock à l’ancienne dans lesquels l’Anglais et le Français se mélangent pour le bonheur des fans. Des concerts suivront, et ce n’est vraiment pas pour nous déplaire !