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CHARLIE SLAVIK REVUE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 20 juillet 2019
 

Ain’t but one – Live!
(Indies Happy Trails – 2018)  
Durée 43’52 – 11 Titres

http://www.charlieslavik.com/en/

Endorsé par la marque allemande Seydel, le plus ancien facteur d’harmonicas au monde, Charlie Slavik est assurément l’harmoniciste le plus réputé de République Tchèque. Seul musicien de son pays à avoir participé à l’International Blues Challenge à Memphis, c’était en 2013 dans la catégorie solo/duo aux côtés de son complice slovaque Lubos Bena, Slavik a atteint la demi-finale de cette compétition et en garde une expérience unique qu’il utilise encore aujourd’hui, que ce soit avec ses projets personnels ou en tant que leader du groupe de la chanteuse Juwana Jenkins. Accompagné de Jiří Maršíček aux guitares, Adam Nohavica à la basse et Tomáš Vokurka à la batterie mais aussi des choristes Tereza Nálevková, Radka Říhová et Karolína Stasiaková, rejoint par des guests guitaristes et organistes sur un titre, le Charlie Slavik Revue a mis en boite en 2018 une de ses prestations dans laquelle le groupe met à l’honneur le blues sous ses formes les plus délicates, celles où il se penche sans la moindre retenue vers la soul, le swing, le jump, le do-wop ou encore les prémices du rock. En onze titres et moins de trois quarts d’heure, le septet tchèque va nous ramener vers quelques grands standards d’une musique qui sent bon la fin des fifties et le début des sixties, des classiques parmi les classiques parmi lesquels on notera des emprunts faits à Johnny "Guitar" Watson, à Buddy Johnson, à George "Harmonica" Smith ou encore à Ed Townsend. De l’intemporel « Sugaree » jusqu’à « Dance To The Bop » en passant par « Bringin’ It Home To Me », « Don’t Let Go » ou encore « Yes Yes Baby », c’est une véritable fine gâchette du ruine babines qui vient nous proposer un show aussi complet que séducteur, un véritable moment de bonheur auquel chacun des musiciens apporte sa touche personnelle pour que la réussite soit totale. Un ultime bonus avec le superbe (You Make Me Feel Like » A Natural Woman » popularisé par Aretha Franklin et voilà une affaire rondement menée qui finira de nous donner envie de croiser Charlie Slavik et consorts lors d’un des concerts qu’ils donnent régulièrement entre la République Tchèque, la Pologne, l’Allemagne, voire même parfois un peu plus loin en Europe …