mardi, 01 avril 2003
_Ceci fait, l'heure est aux Burning
Heads de prendre place sans trop faire attendre un public chauffé
à blanc et prêt à vous sauter à la
gorge. Chose assez incroyable ce soir, Thomas, le batteur, va
jouer sur le set de batterie du groupe d'ouverture en ne changeant
que les cymbales ! Le groupe passe son entrée sur scène
tout en puissance avec " in my head " et " globalise
" pour ne pratiquement jamais changer de rythme. Les pogos
sont d'une intensité monstrueuse et le nombre de chutes
attend les sommets du jamais vu ! C'est à se demander comment
ils font ces jeunes ; chez zicazic personne n'est tombé
alors
à tous ceux qui vont se reconnaître dans cet article,
je vous souhaite un bon courage pour la suite et vous conseille
deux heures d'entraînement quotidien contre le mur du hall
d'entrée !
Bref, ça pogote et ça slamme comme c'est pas permit
mais le personnel chargé de la sécurité se
montre très tolérant, même quand une tête
brûlée tente de slammer du premier étage
no
comment.
Par contre, côté préparation, on se demande
ce qui s'est passé à la balance car Fonfon est obligé
de se réacorder à plusieurs reprises et J.Y.B se
fait des frayeurs (nous aussi) avec une enceinte qui se met à
émettre de violents bruits qui nous ont fait d'abord croire
à un début d'explosion. Mais les chansons sont bonnes
et le groupe bien en place. La bonne humeur est elle aussi au
beau fixe ; surtout quand le public envahit la scène pour
chanter avec le groupe. La playlist fait elle la part belle à
leur dernier brûlot, " Taranto ", avec pour extraits
des petites bombes à retardement tels " Globalise
", " Sit & watch ", " An 01 " (une
utopie d'occase), " Neon skies ", " puissance off
", " Babylon's burning ", et " Happiness "
durant laquelle Pierre pète une corde de sa gratte et finit
vaillamment le morceau sur 5 cordes. Les anciens titres ne sont
pas pour autant oubliés et, entre autres, nous sont servies
" end up like you ", " SOS ", " wise
guy ", " in my head " et des petits passages ska
comme " handcuffed (did you pay for this)".
_Le final se fait dans une immense
pagaille générale animée au son de "
No way ". Bref, une soirée explosive bien que jouée
trop fort ; les appels pour tapage nocturnes sont légion
d'après ce qui m'est permis de comprendre
Au lieu
de demander plus de voix aux régisseurs, je crois qu'il
aurait été plus sage de demander moins de volume
instrumental les gars. Mais bon, qui a dit que punk et raison
faisaient bon ménage
?
Stef
BURGATT 03 Avril 2003
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