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CAROLINE DAY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 17 juillet 2019
 

Dancing on a rope
(Autoproduction – 2019)  
Durée 37’06 – 11 Titres

http://www.carolineday.fr    

Elle a vécu une vingtaine d’années à Paris, dont une moitié où elle a été saxophoniste ténor classique, puis c’est vers la Bretagne que Caroline Day est partie s’installer, ressentant alors une véritable envie de se mettre à chanter et y cédant finalement, comme choriste pour commencer, et enfin comme chanteuse avec à la clef un premier album paru il y a deux ans. Confortée dans sa démarche par le succès de « OW », l’artiste confirmait au printemps dernier avec ce deuxième ouvrage, « Dancing On A Rope », un album sur lequel elle a souhaité se contenter de sonorités acoustiques. Accompagnée de Pierrick Biffot et Eric Desfriches Doria aux guitares, Jean-Baptiste André à la contrebasse et Gürbüz Göksu aux percussions, rejointe épisodiquement par Gabriel Jégo et Mickaël Jamier aux percussions et Christian Tezenas aux harmonicas, Caroline Day va s’imposer une démarche faite de sincérité et de spontanéité, sans jamais en faire des tonnes sur son chant pour mieux se contenter d’offrir sa voix comme elle est, pleine de nuances et de finesses, belle, ni plus, ni moins. C’est donc sans jamais tricher mais en prenant un soin tout particulier au niveau des arrangements que cette nouvelle œuvre va finalement forcer le respect avec pas moins de neuf compositions en Anglais, des morceaux bien écrits et bien composés au point d’en faire de véritables trésors de songwriting, mais aussi avec deux reprises, « Pretty Fly », un titre de Walter Schumann issu de la BO de « La Nuit du Chasseur », et enfin le classique de Tears For Fears, « Mad World », que Caroline Day se réapproprie avec un talent fou. Si la voix fait parfois penser à Keren Ann ou à Rosemary Standley, le style pop folk de Caroline Day n’en est pas moins un pur bonheur, renforcé un peu plus par des accents empruntés au jazz ou au blues pour donner naissance à de véritables chefs d’œuvre comme « Don’t Let Me Forget », « Just Because She Is », « Lily White As Snow » ou encore le tittle track, « Dancing On A Rope », des morceaux que n’auraient pas renié un J.J. Cale, un Leonard Cohen voire même un Simply Red ou un Moriarty … Si l’usage de superlatifs peut parfois nuire à la crédibilité des écrits, c’est bien la seule et unique raison pour laquelle on ne criera pas ici au génie ! Mais la tentation reste immense …