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LITTLE STEVEN AND THE DISCIPLES OF SOUL à LA CIGALE (75)
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Ecrit par Frenchy |
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jeudi, 04 juillet 2019
LITTLE
STEVEN AND THE DISCIPLES OF SOUL
LA CIGALE –
PARIS (75)
Le 23 juin 2019
https://www.littlesteven.com/
A la fin d’une jam ensemble sur « I Saw Her
Standing There » il y a deux ans, Paul McCartney lance au
micro « We love you Stevie ! ». Et c’est
vrai qu’on l’aime Steve Van Zandt aka Little
Steven. Et on admire aussi le parcours sans tâche du
lieutenant de Bruce Springsteen depuis les débuts au New
Jersey. Caution Rock’N’Roll du Boss,
co-producteur de ses morceaux les plus connus (« Born in the
U.S.A », « The River »), acteur
inoubliable dans « Les Sopranos », animateur de la
meilleure émission de radio au monde sur Sirius, «
Little Steven's Underground Garage », impliqué
dans des programmes d’éducation par la musique, et
pour ce qui nous intéresse aujourd’hui, leader
d’un fantastique groupe de Soul/Funk/Rock, les Disciples Of
Soul.
Le groupe, parfaitement au point, nous prend à froid en
entamant « Communion », extrait du nouvel album
« Summer Of Sorcery ». Déluge de
couleurs (regardez les photos de Fred Hamelin), son ENORME (ils sont 15
sur scène !), déluge de cuivres (ils sont cinq
!), perfection des choristes/danseuses (elles sont trois, Jessica
Wagner, Sara Devine and Tania Jones) qui
n’arrêteront pas de la soirée, breaks
à chier partout, morceau d’intro absolument
parfait, et Little Steven, arrivé sur scène en
dansant, tel un chaman avec son sempiternel bandana et son
écharpe bariolée, qui dirige la
manœuvre en riant.
Putain cette claque ! Et ça ne va jamais redescendre.
Setlist favorisant forcément le nouvel album, mais nous on
se plaint pas, hein, car cet album est une pure merveille! «
Party Mambo » et son ambiance cubaine (mention au
percussionniste Anthony Almonte qui transforme la Cigale en un
juke-joint de Puerto-Rico !), « A World of Our Own
» et nous voilà revenus dans les années
60 avec cet hommage appuyé aux groupes de filles de
l’époque, les Ronettes, les Shangri Las, les
Supremes, avec les riffs de cuivre qui vont bien. Ou cet autre hommage
à la Soul de Detroit des seventies avec « Love
Again ». Frissons.
Frissons encore avec « Vortex » et son clin
d’œil à toute cette période
blackploitation des années 70, wah-wah à la
« Shaft » (Marc Ribler, impeccable en
deuxième guitare et directeur musical), cuivres encore, et
les choristes qui dansent comme des possédées.
Faites que ça ne s’arrête jamais ! En
fait ce groupe peut jouer n’importe quoi et vous donner ce
sourire niais qui ne vous quittera plus pendant quatre minutes. Rock
puissant avec « Los Desaparecidos » ou «
Superfly Terraplane », Rock/Reggae de «
I’m A Patriot », rythmes latinos de «
Bitter Fruit », peu importe, ce groupe peut nous emmener
où il veut et nous on ne demande qu’à
suivre.
La fin du concert sera un feu d’artifice, « Soul
Power Twist », Steve nous fait tous chanter pendant que les
cuivres font fondre nos oreilles, la salle est en feu. Suivra
« Sun City », ce morceau composé en 1985
pour protester contre l’apartheid en Afrique du Sud, car oui
Steve a toujours été un activiste politique. Fin
avec « Out of the Darkness », une tuerie
où on regrette seulement que les amis de toujours, Bruce
Springsteen et Southside Johnny (dont il a joué le
« Little Girl So Fine » plus tôt dans la
soirée) ne soient pas là pour chanter avec lui.
Mais vous nous connaissez, même dans une soirée
aussi magnifique, il faut quand même qu’on trouve
à y redire. Ahahah!
Frenchy – juin
2019
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