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DEBRA POWER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 08 juillet 2019
 

That’s how I roll
(Autoproduction – 2019)  
Durée 52’07 – 12 Titres

http://www.debrapower.com  
   
Il n’aura pas fallu beaucoup de temps à Debra Power pour se faire une place au soleil sur la scène blues nord-américaine puisque cette chanteuse et pianiste de Calgary, Alberta, a publié son premier album début 2016 pour attendre la demi-finale de l’International Songwriting Competition en 2017 et la finale un an plus tard. Nominée aux Maple Blues Awards en 2017 et demi-finaliste à l’International Blues Challenge à deux reprises, la Canadienne aura finalement l’honneur d’ouvrir pour Elvin Bishop et Charlie Musselwhite dans sa propre ville et c’est bien décidée à enfoncer le clou avec un second effort qu’elle présentait « That’s How I Roll » à ses fans juste avant l’arrivée de l’été. Douze compositions bien pensées, des musiciens comme Mike F. Little au B3, Russell Broom aux guitares, Chris Byrne à la basse ou encore Lyle Molzan et Kelly Kruse à la batterie mais aussi nombre d’intervenants apportant de la guitare slide, de l’harmonica, des cuivres ou encore des chœurs, c’est un ouvrage à la fois très complet et très diversifié que nous dévoile Debra Power, un effort dans lequel on passe du blues au ragtime et du gospel au jazz sans la moindre faute de goût et surtout sans la moindre erreur de placement, « That’s How I Roll » bénéficiant d’une coproduction soignée assurée par Debra Power elle-même et par Chris Byrne. Touchant, émouvant parfois, réconfortant mais aussi et surtout très énergisant, l’album va nous faire cheminer aux côtés d’une voix très blues et très déterminée pour mieux nous entrainer au cœur de morceaux qui ne s’en laissent pas conter, de véritables pièces d’orfèvrerie qui coulent de la platine pour mieux nous entrainer du côté des années 50, 60, 70 voire plus encore. De « All Night Playing The Blues » jusqu’à « Side On Sue », on se régalera de quelques « Blues Tears », « Last Time I’m Lovin’ You », « Don’t Ever Leave Me » ou encore « Please Forgive Me Blues » et on s’accordera à penser que Debra Power est assurément un des fers de lance de la scène blues canadienne contemporaine. Et pourtant les bons bluesmen ne manquent pas là-bas !