Ecrit par Fred Delforge |
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samedi, 15 juin 2019
Love at the All Night
Cafe
(Old Chimney –
Blind Raccoon – 2019)
Durée
50’52 – 12 Titres
http://www.jongindickband.com
Né dans le Hollywood de l’après seconde
guerre mondiale, Jon Gindick a dès son plus jeune
âge été attiré par
l’harmonica, au point d’écouter en
boucle Larry Adler jouant « Rhapsody In Blue » sur
la platine familiale … Tombé amoureux des
Beatles, des Stones et de Bob Dylan dans les sixties, comme nombre de
jeunes gens de sa génération, Gindick jouera de
la guitare et de l’harmonica dans de multiples groupes sans
avenir avant de sortir diplômé de Berkeley en 1970
et de commencer à vivre de petits boulots et à se
faire remarquer sur les scènes régionales.
Formateur, écrivain, animateur de camps, l’artiste
suivra son petit bonhomme de chemin jusqu’en 2010,
année où il enregistrera l’excellent
« When We Die, We All Come Back As Music » en
compagnie de Ralph Carter, producteur et multi-instrumentiste
qu’il retrouve aujourd’hui sur un second effort
où l’on remarque également le
guitariste Franck Goldwasser et le batteur Pete Gallagher. En une
douzaine de titres originaux, Jon Gindick va une fois encore faire
montre de ses impressionnants talents de songwriter mais aussi de sa
capacité à évoluer dans
différents registres puisque « Love At The All
Night Cafe » va nous proposer du blues bien entendu, mais
aussi du swing, du rhythm’n’blues, du calypso et
même de la soul. Si l’on sera forcément
scotché par « I Was Born To Wail », le
premier titre de l’ouvrage qui rend superbement hommage
à l’histoire de l’harmonica et des
grands harmonicistes qui ont influencé Gindick, la suite ne
sera pas moins intéressante avec des craqueries dans le
genre de « Baby’s Got The Blues »,
« Mississippi Moods », « Happy Wife,
Happy Life, Happy Home », « I Love The Feminine
Girl » ou encore « Can’t Get That Girl
Off My Mind », des compositions qui finissent de vous mettre
les sens en éveil tant elles sont à la fois
sensibles et sensuelles. Un album recommandé à
tous les amoureux du blues et de l’harmonica !
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