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MELVIN TAYLOR au PAN PIPER (75) pdf print E-mail
Ecrit par Frenchy  
vendredi, 31 mai 2019
 

MELVIN TAYLOR
PAN PIPER – PARIS (75)
Le 25 mai 2019

http://melvintaylormusic.com


Melvin Taylor a une relation particulière avec la France depuis qu'il y a enregistré ses deux premiers albums, « I'll Play The Blues For You » et « Blues On The Run », au début des années 80. Il était ce soir au Pan Piper, une salle magnifique à l'Est de Paris, pour une fois de plus prouver pourquoi il est, à 60 ans, un des leader de la scène blues de Chicago où il a grandi et éclos.

Melvin Taylor est un virtuose de la guitare, capable de jouer le blues à la perfection comme ses aînés, mais pas que. Enrichissant ses rythmiques avec de complexes progressions qui parfois basculent dans le jazz, l'homme est capable en solo de rappeler aussi bien George Benson que Jimi Hendrix, Carlos Santana que Wes Montgomery. Il peut aussi flageller ses cordes avec son jack de guitare ou passer sa main gauche au-dessus et au-dessous de son manche juste pour rajouter des effets !

Et à propos d’effets, sa wah-wah est omniprésente, qu'il l’utilise de manière classique ou juste en position aigüe pour booster son ampli Fender The Twin. Et tout ça en faisant danser les filles dans la salle messieurs-dames ! Et peut-être plus car l'homme a AUSSI une voix de velours. Il n’hésite pourtant pas à donner de la place à son claviers et son bassiste qui, tous deux ont le droit de chanter deux chansons, les trois compères, dont un batteur incroyable (regardez les photos de Fred !) ayant aussi le droit de faire un solo chacun.

Et voulant varier les plaisirs Melvin Taylor n’hésite pas non plus à puiser dans le répertoire des autres, que soit une reprise de Stevie Ray Vaugan, « Texas Flood », le « I'll Play The Blues For You » d'Albert King, le « Black Magic Woman » version Santana ou le « Hideaway" de Freddie King. En fin de concert, Taylor durcit le ton, démarre le riff de … «  La Grange », puis met le feu sur un boogie endiablé qui fait basculer le public, n’hésitant pas à  jouer l'hymne américain pendant un break, à baisser le son au minimum, à serrer des mains au passage, puis à repartir à fond de train tout en faisant un sourire de crooner. Maîtrise totale.

Rappelé à juste titre, il reste sur le même ton avec deux instrumentaux où il va montrer tout ce qu'il peut faire sur sa demi-caisse. Et sa wah-wah bien sûr. Grandiose !

Frenchy – mai 2019