METALLICA au STADE DE FRANCE (93)
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Ecrit par Emilie Bardalou |
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jeudi, 16 mai 2019
BOKASSA
– GHOST – METALLICA
STADE DE FRANCE
– SAINT DENIS (93)
Le 12 mai 2019
https://www.facebook.com/BokassaBand/
http://ghost-official.com/
https://www.metallica.com/
Le 12 mai 2019, sept ans jour pour jour après son tout
premier Stade de France, Metallica s’emparait de nouveau de
l’arène de Saint Denis pour offrir un show
impressionnant et survolté aux quelques 80 000 spectateurs
présents ce soir-là.
Avant de retrouver les Four Horsemen, la “Metallica
Family” a eu droit à deux premières
parties. Les Norvégiens de Bokassa, nouveau groupe
préféré de Lars Ulrich, se retrouvent
ainsi propulsés sur la scène du Stade de France
alors qu’ils jouaient encore la veille au 1999, un petit club
parisien. Le Stade est encore à moitié vide en
cette fin d’après-midi et le trio peine
à trouver ses marques malgré un savant
mélange de punk rock et de hardcore saupoudré de
quelques riffs de stoner.
On reste dans les pays nordiques, place maintenant à un
groupe Suédois un peu plus célèbre :
Ghost ! Le Cardinal Copia, accompagné de ses Nameless
Ghouls, prononce la messe devant les nombreux fidèles ayant
répondu présent, identifiables à leur
T-shirt à l’effigie du groupe. Tobias Forge occupe
avec grâce l’ensemble de la scène et
fait vibrer le Stade sur les incontournables « Dance Macabre
», « Rats » ou encore « Square
Hammer ». La mise en scène et les effets
pyrotechniques sont impressionnants, tout cela méritait bien
une belle ovation !
Avec un peu de retard, c’est sur les coups de 21 heures que
résonne la bande originale de « Le Bon, la Brute
et le Truand » qui introduit tous les concerts de Metallica
depuis bientôt quatre décennies. Les Californiens
attaquent avec force « Hardwired » qui est aussi le
premier titre de leur dernier album. Les nouveautés et les
classiques s’enchaînent ensuite : « The
Memory Remains », « Ride The Lightning »,
« The God That Failed », rarement joué
en live, et l’incontournable « The Unforgiven
».
Si cette introduction manque peut-être un peu de nerf pour
les fans venus se prendre une grosse claque de thrash metal, la suite
se montre plus qu’à la hauteur ! “Vous
aimez votre musique heavy ?” balance James Hetfield tout
heureux. A peine le temps de répondre que
« Sad But True » s’abat
déjà sur le Stade de France. C’est
ensuite au tour du bassiste Robert Trujillo et du guitariste Kirk
Hammett d’offrir une étonnante reprise de
« Ma Gueule » de Johnny Halliday, reprise
à l’unisson par l’assemblée.
La nuit tombée, le public peut désormais
pleinement profiter du magnifique light show et des immenses
écrans qui parviennent malgré tout à
donner une sensation de proximité avec le groupe. Des lasers
parcourent la foule sur « Frantic », puis ce sont
des images poignantes de militaires partant au combat et des effets
pyrotechniques qui viennent plonger le Stade dans l’univers
de « One ».
Les quatre acolytes prennent maintenant place sur
l’avancée de scène pour un
enchaînement qui va en déchaîner plus
d’un : « Master of Puppets », «
For Whom The Bell Tolls », « Creeping Death
» et « Seek & Destroy ». La
complicité entre James, Kirk, Lars et Robert fait vraiment
plaisir à voir. Même un peu fatigués,
ils continuent à s’éclater comme des
gamins sur scène et semblent véritablement
touchés par l’accueil qui leur est
réservé ce soir.
Après 2h30 de show, le concert se conclut en
apothéose par la ballade « Nothing Else Matters
» et les riffs retentissants d’« Enter
Sandman ». A en croire les sourires ravis à la
sortie du concert, Papa Het et ses copains ont frappé
très fort pour ce deuxième Stade de France.
Jamais deux sans trois. Du coup, on se donne rendez-vous au Stade de
France le 12 mai 2026 ?
Emilie Bardalou
– mai 2019
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