Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 16 mai 2019
Hail to the Kings!
(Alligator Records
– 2019)
Durée
50’50 – 13 Titres
https://www.cashboxkings.com
Formé en 2001 par l’harmoniciste Joe Nosek, The
Cash Box Kings est un groupe de Madison, Wisconsin, qui conjugue
à sa manière le blues de Chicago et celui du
Delta avec une grosse dose de swing, de rock’n’roll
et de rockabilly. Emmenés par le charismatique chanteur
Oscar Wilson qui dirige le groupe conjointement avec son
créateur, les Kings ont tourné un peu partout sur
la planète et c’est cette année avec
leur dixième album qu’ils reviennent, le
deuxième à paraitre chez Alligator Records. Billy
Flynn aux guitares, John W. Lauler aux basses et Kenny
‘‘Beedy Eyes’’ Smith
à la batterie complètent le band et
c’est avec quelques musiciens additionnels comme Queen Lee
Kanehira aux claviers, Little Frank Krakowski et Xavier Lynn aux
guitares et Derek Hendrikson à la batterie mais aussi avec
deux special guests, Shemekia Copeland au chant sur un titre et Alex
Hall aux percussions sur deux morceaux, qu’ils viennent nous
servir ce qu’ils ont de meilleur en magasin, une potion
magique gorgée de vitamines qui n’en finit plus de
donner des fourmis dans les jambes à force de nous envahir
de guitares imposantes et de parties d’harmonicas
majestueuses. Vous ajoutez à toutes ces bonnes choses un
chant qui prend directement aux tripes et vous vous retrouvez avec un
bon vieux blues old school qui a su trouver un parfait
équilibre entre le son de la Windy City et celui du Craddle
of Rock’n’Roll pour nous régaler avec
des originaux bien sentis comme « Ain’t No Fun
(When The Rabbit Got The Gun) », « Smoked Jowl
Blues », « Poison In My Whiskey »,
« Joe, You Ain’t From Chicago » ou encore
« Jon Burge Blues » mais aussi avec deux covers,
« I’m The Man Down There » de Jimmy Reed
et « Sugar Daddy » de Mercy Dee Walton.
Impressionnants sur album, irrésistibles en live, The Cash
Box Kings ne manqueront pas de joindre l’utile à
l’agréable en s’en allant
très vite sur les routes pour présenter
« Hail To The Kings! » à des meutes de
fans qui n’attendent plus qu’eux, que ce soit en
Amérique du Nord ou encore en Europe ! Bon sang ne saurait
mentir …
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