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FABRICE FALANDRY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 08 mai 2019
 

Au creux des verres
(Yokatta Records – 2019)  
Durée 10’17 – 2 Titres

http://www.fabricefalandry.fr     
          
Il conjugue à sa manière le blues, le folk et la chanson et s’exprime dans sa propre langue avec des accents chantants qui rappellent parfois un certain Francis Cabrel … Trait d’union entre la musique américaine et la poésie francophone, Fabrice Falandry est également un maitre incontesté du Weissenborn et de la Lap Steel qui s’est vu couronné par le site The Weissenborn Information Exchange en 2016, un titre qui lui vaut de se produire un peu partout dans l’hexagone, et parfois même en compagnie de quelques belles vedettes. Influencé par Mississippi John Hurt, Ry Cooder et Ben Harper mais aussi par CharlElie ou encore Bashung et Brel, Fabrice Falandry souligne son arrivée chez Yokatta Records en nous proposant un EP de seulement deux titres, mais quels titres ! Pour « Au creux des verres », l’artiste s’accompagne à la guitare, ajoute quelques arrangements de Lap Steel et se fend d’un constat au vitriol sur l’état de notre planète, trouvant à chaque instant la rime juste et le mot opportun pour insister sur la gravité de la chose sans pour autant sombrer dans le pathos. Le second morceau, un instrumental, ne s’encombre pas de titre mais nous régale pour sa part de ses glissandos habilement maîtrisés par un expert qui n’en finit plus de nous charmer avec sa propre vision du blues, une approche qui s’apparente à celle des meilleurs slideurs que Fabrice Falandry adapte toutefois à sa propre personnalité, à un style qui ne manque ni de sensibilité, ni de sensualité, ni même de spontanéité. Véritable crève-cœur puisque l’on voudrait vraiment en entendre plus, « Au creux des verres » est une fois encore la confirmation que le blues est un langage universel qui peut sonner avec autant de force dans toutes les langues mais aussi en instrumental. L’écouter, c’est finir de s’en convaincre !