Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

CALOGERO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 01 décembre 2002
 

_Chaude ambiance dans la superbe salle yvelinoise qui accueille en ce dernier samedi soir de novembre le talentueux chanteur et bassiste qu'est Calogero. Environ mille personnes se sont déplacées pour assister à un spectacle en apesanteur et si d'aucuns pestaient quelque peux de devoir abandonner bouteilles d'eau et autres appareils photos à l'entrée, le ton était détendu et fort courtois. Poulain de l'écurie Obispo, avec qui il a co-composé " Millésime ", Calogero s'est aussi illustré plus discrètement par son travail en compagnie de Florent Pagny ou de Fred Blondin. Et si certains regrettent quelque peu le virage variété pris depuis le début de sa carrière en solo, force est de constater que ses deux albums ont reçu l'adhésion d'un public qui daigne se déplacer, même en banlieue, pour lui rendre hommage.

_Vers 21 heures, le transfuge des Charts investit la scène au son très rock des guitares de Michel Aymé et Olivier Marly. Début de concert en fanfaronnade sur " Le plus beau jour de ma vie ". La voix du bassiste gaucher cherche un peu ses marques … Derrière la console, on s'affaire aux quelques derniers réglages. Les techniciens peaufinent la balance et corrigent très rapidement les quelques imperfections qui subsistaient. C'est avec un son exemplaire que Calogero poursuit son spectacle, la voix agrémentée de quelques effets subtils que les puristes n'auront pas manqués de remarquer. Des passages acoustiques, des échanges basse contre guitare, un plan royal de " Live and let die " … Calogero et consorts sont venus pour se faire plaisir et ça se sent. La salle, acquise à la cause de la nouvelle coqueluche de la pop française, se montre réactive sans pour cela en faire trop. On avance tranquillement dans le set, en effeuillant tour à tour les titres des deux albums, pour atteindre " Dire " que Calogero interprète au piano devant un public ébahi. Deux morceaux du dernier opus suivront, dont " Tien An Men " que la salle reprendra en cœur, avant de faire un clin d'œil à Florent Pagny en chantant " Châtelet Les Halles ", dont le bassiste gaucher est le compositeur … Difficile d'égaler la puissance vocale de Pagny et c'est donc à grand renfort de guitares pour compenser le manque de coffre que le tube se terminera en apothéose. Encore un passage dans " Au milieu des autres ", le premier album, pour deux titres qui n'auront pour effet que de faire retomber la pression. Le public commence à rejoindre le bar … Calogero reprend les choses en main et livre enfin les deux singles que la foule attendait. " Aussi libre que moi " déchaîne de nouveau l'assistance qui reprend le refrain en force … Calogero s'en amuse, fait une nouvelle relance intelligente et enchaîne avec " En apesanteur " qui sera lui aussi repris à tue tête par la salle. Un bref salut et il est temps pour le groupe de quitter très brièvement la scène après une heure vingt de concert …

_Un retour rapide autour de trois guitares acoustiques et de quelques percus pour servir " Pas un jour ne passe ".Une surprise ensuite, avec l'interprétation de " L'amour a tous les droits ", composé pour Ismaël Lo. Calogero n'a pas encore eu le temps de bien assimiler le texte, s'en excuse et c'est sans aucun complexe, une feuille à la main, qu'il lira les paroles que sa voix portera … Encore deux titres du premier album, " De cendre et de terre " et " Le secret ", avant de quitter définitivement un public qui a visiblement apprécié la soirée. On pourrait juste regretter qu'il manque un petit regard en arrière vers les Charts, voire même tout simplement un arrêt sur " Le peintre des étoiles ", qui figurait sur la compil " Ma chanson d'enfance ", pour apporter le spectacle à une durée qui frôlerait les deux heures … La salle se vide, on parle déjà du très proche Olympia qui se profile à l'horizon. Calo le perfectionniste à encore fait mouche !

http://calogero.artistes.universalmusic.fr

Fred DELFORGE - Decembre 2002