Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 06 mai 2019
In the middle of nowhere
(Rip Cat Records
– Frank Roszak Promotions – 2019)
Durée
53’04 – 11 Titres
https://www.johncliftonmusic.com/
Il est resté plus de six mois dans les charts
américains avec son précédent album,
« Nightlife », paru en 2018, et c’est
aujourd’hui avec un nouvel opus enregistré avec le
groupe qui l’accompagne à la scène que
John Clifton, co-fondateur du MoFo Party Band avec son frère
Bill à la fin des années 80, revient sur le
devant des bacs. Avec cent cinquante concerts par an et des
scènes partagées avec James Cotton, Rod Piazza,
John Mayall, Kim Wilson et tant d’autres, Clifton peut
être considéré comme un vieux routier
de la scène blues qui n’en est pas pour autant un
intégriste puisqu’il sait à la demande
teinter sa musique de jazz, de soul, de
rhythm’n’blues ou de
rock’n’roll à l’ancienne. Au
chant, aux harmonicas ou encore à la guitare, John Clifton
retrouve Scott Abeyta aux guitares, Jake Finney à la basse,
Edward Fritz à la batterie, Bartek Szopinski au piano et
John Shafer aux percussion pour nous proposer une cinquantaine de
minutes de musique dans laquelle il place pas moins de cinq nouvelles
compositions mais aussi six reprises empruntées à
des artistes comme Lightning Slim ou encore Merle Haggard. On
s’attardera quelque peu sur des originaux comme le tittle
track, « In The Middle Of Nowhere », comme
« Cool Spot In Hell », « Junkie Woman
Blues », « Four Years Ago » et
« Ain’t Spending No More Money » qui nous
présentent l’artiste sous ses multiples facettes,
des plus calmes aux plus animées, et on se
régalera bien entendu des covers, elles aussi plus ou moins
vitaminées, pour finir de saluer comme il se doit un
très bon album de blues partagé entre le son de
la Côte Ouest et celui de Chicago. De quoi regretter encore
un peu plus l’absence de John Clifton dans nos
contrées où l’on ne l’a pas
vu depuis 2016 et son passage au Festival Bain de Blues en Bretagne.
Programmateurs audacieux, à vous de jouer !
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