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LARRY GRIFFITH PROJECT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 01 mai 2019
 

Bonafide
(Autoproduction – 2019)  
Durée 51’49 – 9 Titres

http://larrygriffithmusic.com/

Dès son plus jeune âge, Larry Griffith s’est senti attiré par le blues et ce n’est sans doute pas par hasard que ce jeune gamin issu des quartiers pauvres de Cincinnati s’est attaché à apprendre et à chanter les paroles des disques de ses parents alors qu’il n’avait pas encore atteint ses dix ans. La proximité de King Records lui permettra toutefois de croiser quelques pointures comme Freddie King ou encore James Brown et même de se faire embaucher comme batteur de studio par Wesley Hargrove des Hank Ballard’s Midnighters. Parti vers Atlanta au début des nineties, Griffith s’intègrera à la scène locale, toujours comme batteur, et accompagnera Susan Tedeschi et Taj Mahal avant de finalement se mettre à la guitare sur le tard à la suite d’un séjour à Clarksdale, Mississippi. La suite, on la connait et c’est avec un septième album personnel que Larry Griffth nous la présente en compagnie de son Project où l’on retrouve des artistes comme Barry Richman à la guitare, Rashaan Griffith à la batterie et aux ivoires, Dana McCarthy à la basse, Michael Milsap aux claviers, Tom Regeski au sax et Little Joey Hoegger à l’harmonica mais aussi quelques choristes et invités. Bien décidé à désacraliser le blues, l’artiste qui évolue au chant, aux guitares et à la batterie va s’efforcer de mettre de belles touches de jazz et de soul dans une musique qui en ressort forcément grandie, que ce soit par son originalité ou encore par sa saveur si attachante. En une cinquantaine de minutes et neuf pièces originales, « Bonafide » nous fait faire un grand tour dans le meilleur des musiques noires américaines avec des incursions volontaires du côté des grands labels comme Stax, Hi Records, Daptone, Chess et bien évidemment Motown, la liste étant loin d’être exhaustive, et nous régale avec des titres comme « Hoodoo Hannah », « It Ain’t What They Call You », « I Do, I Did, I’m Done » ou encore « I’m Free ». Difficile de coller une étiquette sur un album d’une telle qualité et d’une telle diversité, et ce n’est pas nous qui nous en plaindrons puisque par son très large champ d’action, le Larry Griffith Project nous permet de ne pas nous lasser une seule seconde à l’écoute de ce chef d’œuvre. Indispensable !