Ecrit par Fred Delforge |
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mardi, 30 avril 2019
Stairway to nowhere
(Autoproduction
– 2019)
Durée
20’07 – 6 Titres
http://jvsurlenet.fr/
https://www.facebook.com/jvsouvent/
Présent sur les scènes de la région
lyonnaise depuis 2015, J&V est né en duo autour des
deux guitares de John Hughes et Vic Peters et de la voix du premier, et
c’est naturellement que les deux compères ont
commencé à écumer tout ce que les
alentours comptent de clubs, se faisant remarquer entre autres en
remportant le Tremplin Jazz Accord à Lentilly en 2017.
Considérant qu’on est mieux à quatre,
J&V a finalement recruté une section rythmique avec
Marc Mézailles à la basse et Vincent Bernes
à la batterie et s’est attaqué
à la recherche de concerts dans des endroits plus
conséquents, faisant résonner
désormais les douze mesures dans des festivals où
le quartet distille ses propres compositions mais aussi quelques
standards du blues et même du rock. Bien
décidé à franchir un nouveau cap,
J&V a enregistré l’hiver dernier son
premier opus et le partage aujourd’hui lors de ses concerts
mais aussi sur les plateformes de téléchargement,
offrant ainsi à un public féru de
sincérité et de qualité une musique
qui papillonne entre le blues des racines, celui du Mississippi et de
Chicago, et bien entendu le British blues. De Muddy Waters à
Son House, de BB King à Albert King ou encore
d’Eric Clapton à Peter Green, « Stairway
To Nowhere » est un véritable plaidoyer pour le
blues en général et pour la guitare blues en
particulier, J&V ne manquant jamais une occasion de mettre sa
propre approche des choses en valeur avec des originaux bien
fagotés comme « Hell-Bound Train »,
« Not The Money, Honey » et autres « Hit
The Highway », des titres qui ne passent pas
inaperçu tant ils sont proposés avec un
mélange de ferveur et de sensibilité. Vous
ajoutez une voix bien posée et une réalisation
digne de ce nom et vous obtenez un premier effort bien fait qui donne
forcément envie d’une plus ample
découverte !
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