Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 26 avril 2019
Confessin’ my
dues
(NiaSounds –
Frank Roszak Promotions – 2019)
Durée
41’52 – 13 Titres
http://www.terryrobb.com
Il est considéré comme un des meilleurs
guitaristes acoustiques sur la scène internationale et
excelle dans l’art du fingerpicking, un statut
qu’il doit autant à ses nombreux concerts
qu’à son exceptionnelle production discographique
puisque « Confessin’ My Dues » est son
quinzième effort personnel ! Nourri par des influences
allant du country blues jusqu’à Jimi Hendrix en
passant par l’Americana ou encore par le blues roots, Terry
Robb ne va pas se faire prier pour nous proposer un ouvrage
où il glisse insidieusement treize compositions parmi
lesquelles nombre d’instrumentaux mais aussi des morceaux
chantés dans lesquels il fait preuve d’une
richesse vocale plus qu’intéressante.
Episodiquement accompagné par Dave Captein à la
contrebasse, Gary Hobbs à la batterie, Adam Scramstad
à la guitare électrique et Stuart aux
chœurs, Terry Robb va nous emmener faire un grand tour sur
les routes du blues au travers de titres pleins de
sensibilité, des pièces originales dans
lesquelles l’artiste met en valeur ses sentiments les plus
forts et ses passions les plus folles pour donner naissance
à des « Butch Holler Stomp »,
« It Might Get Sweaty », « Three Time The
Blues » et autres « Death Of Blind Arthur
» ou « Blood Red Moon ». On se
régalera encore avec le très classique mais
superbe « Darkest Road I’m Told » qui
nous fait faire un grand tour sur la fameuse Highway 61, avec le tittle
track particulièrement rythmé, «
Confessin’ My Dues », et enfin avec
l’ovni « Keep Your Judgment », un morceau
qui apporte un petit cachet très
rock’n’roll dans un style très Chuck
Berry dans l’âme. Encore un très bel
album à mettre au crédit de Terry Robb,
guitariste de Portland, Oregon, qui gagne forcément autant
à être connu pour son talent que pour sa
dextérité. Qu’on se le dise !
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