Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 17 avril 2019
Why did you have to go
(Blue Duchess Records
– 2019)
Durée
59’10 – 13 Titres
http://www.anthonygeraciblue.com
Nominé à de multiples reprises aux Blues Music
Awards et aux Grammy Awards, Anthony Geraci a accompagné les
musiciens les plus influents durant ces quatre dernières
décennies, de Muddy Waters à B.B. King ou encore
Otis Rush, et ce n’est pas sans raison que l’on a
pu voir son piano ou son orgue Hammond au sein de groupes comme Sugar
Ray & The Bluetones et de Ronnie Earl & The
Broadcasters dont il a été un des membres
originels. Fort d’une discographie déjà
longue comme les deux bras, le pianiste qui compte parmi les plus
appréciés sur la scène blues
américaine revient cette année avec un
quatrième effort personnel sur lequel il a invité
le gratin de ses amis musiciens avec rien de moins que Sugaray Rayford,
Sugar Ray Norcia, Michelle Willson, Brian Templeton, Dennis Brennan et
Willie J. Laws au chant, Ronnie Earl, Kid Ramos, Monster Mike Welch et
Troy Gonyea aux guitares, Willie J. Campbell et Michael Mudcat Ward
à la basse, Jimi Bott, Marty Richards et Neil à
la batterie et enfin Sax Gordon et Doug Woolverton aux cuivres. Autant
dire que « Why Did You Have To Go » est
placé sous une bonne étoile avec à la
carte pas moins de treize compositions qui vont nous emmener du blues
jusqu’au jazz en passant par le swing ou le style New Orleans
et qui vont multiplier les effets de manche pour finir de faire de
cette heure de musique un pur moment de génie au sens le
plus profond et le plus vaste du terme. En fouillant un peu dans les
crédits, on découvre que Jesse A. Finkelstein et
Duke Robillard ont mis leur nez dans la production de
l’effort avec comme toujours un résultat
très réussi et de véritables traits de
génie qui transpirent de chaque morceau voire même
de chacune des notes de « Don’t The Grass Look
Greener », « Angelina, Angelina »,
« Two Steps Away From The Blues », «
Baptized In The River Yazoo », « My Last Good-Bye
» et autres « A Minor, Affair ». Parmi
les influences rencontrées durant cette heure pleine de
feeling, on citera forcément Pinetop Perkins et Otis Spann
mais aussi B.B. King ou encore Howlin’ Wolf, autant de
raisons supplémentaires de se procurer de toute urgence un
album en tous points exceptionnel !
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