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KENNY PARKER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 16 avril 2019
 

Hellfire
(Rock-A-While Records – Blind Raccoon – 2019)  
Durée 60’13 – 12 Titres

http://www.kennyparkerband.com    
          
Il a rejoint son premier groupe à l’âge de 14 ans et c’est après avoir découvert la musique d’Albert King et de BB King au collège que Kenny Parker se tournera définitivement vers le blues. Une fois diplômé, le jeune homme du Michigan se fera embaucher dans une usine Cadillac mais l’envie de jouer sa musique préférée sera plus forte et il finira par rejoindre Louis Bo Collins puis les Butler Twins avec qui il connaitra un certain succès. Repéré par John Stedman lors d’une tournée en Europe, Parker enregistrera en 1996 un premier album personnel avec à ses côtés les Butler Twins mais aussi l’harmoniciste Darrell Nulisch et poursuivra sa carrière jusqu’à ce jour où il nous dévoile un tout nouvel ouvrage, « Hellfire », dans lequel il a mis toute la chaleur et toute la fougue du blues de Detroit. Soutenu par le chant et l’harmonica de Dan Devins, les guitares de Jim McCarty, la basse de Mike Marshall et la batterie de Dave Marcaccio, rejoint à l’occasion par les pianistes et organistes Leonard Moon, Bill Heid et Chris Codish et par l’harmoniciste Brian Miller, Kenny Parker va nous entrainer dans un blues qui déménage et qui sait à l’occasion se parer des quelques beaux atours puisés du côté du rock mais aussi parfois de la soul. En une heure de bon blues et onze pièces originales auxquelles s’ajoute une reprise du « Hard Times In The Land Of Plenty » de Darryl Kent Dykes, « Hellfire » va nous offrir un grand tour d’horizon de toutes les influences de Kenny Parker avec des accents qui rappellent le meilleur de Chicago et de Detroit mais aussi de Memphis et du Delta avec à la clef des titres pleins de saveur et de richesse comme « I’ve Got My Eye On You », « Blind And Paralized », « Goin’ in Circles », « But Then We Danced » ou encore « Back Up Plan ». Des licks de guitares à ne plus savoir qu’en faire, de superbes échanges de solos entre Parker et McCarty mais aussi et surtout un véritable feeling et une blues attitude de tous les instants, voilà un bon album proposé par un groupe qui a su se trouver une belle cohésion et que l’on espère avoir l’occasion de retrouver au plus vite en live !