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EUROPEAN BLUES CHALLENGE 2019 à PONTA DELGADA (PT)
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Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 07 avril 2019
EBC 2019
EUROPEAN
BLUES CHALLENGE
COLISEU MICAELENSE
– PONTA DELGADA (ACORES - PORTUGAL)
Du 4 au 6 avril 2019
http://www.europeanbluesunion.com
https://www.santamariablues.com/ebc2019/
Quelle mouche a bien pu piquer l’European Blues Union pour
qu’elle vienne se perdre aux Açores, archipel
portugais bien plus connu pour son anticyclone que pour son blues, bien
que l’Ile de Santa Maria accueille chaque année un
festival majeur du genre … C’est pourtant
à Ponta Delgada, sur San Miguel, que se déroule
cette année l’European Blues Challenge,
neuvième du nom, et c’est une population
conséquente qui a fait le voyage depuis toute
l’Europe et même depuis les Etats Unis pour
atterrir dans ce petit coin de Paradis sur Terre.
On se retrouve ainsi à deux heures trente de vol de
Lisbonne, au milieu des volcans mais aussi des
cétacés et même des vaches puisque les
Açores produisent un quart de la consommation
laitière du Portugal. Ajoutez-y le cozido, plat typique de
diverses viandes et légumes, le tout mijoté
pendant six heures à la chaleur tellurique dans les
caldeiras au pied du lac de Furnas, et vous avez là une ile
où il fait bon vivre et se poser pour quelques jours, quand
bien même le vert dominant ne manque pas de vous rappeler que
si le climat y est doux toute l’année, les averses
y sont toutefois monnaie courante
Jeudi 4 avril 2019 :
C’est aujourd’hui que commence
l’événement avec une
première soirée dédiée aux
discours et au cérémonial mais aussi avec une
mise en avant du blues portugais puisque ce sont trois groupes qui vont
se succéder sur la scène du Coliseu Micaelense,
belle salle à l’ancienne avec ses balcons et sa
décoration remaniée juste pour
l’occasion.
Après les petits fours et les liqueurs, sur les coups de 22
heures 30, c’est Messias And The Hot Tones qui avait concouru
pour son pays à Horsens, au Danemark, qui va essuyer les
plâtres et chauffer une salle en lui proposant un cocktail de
blues fait de reprises un peu
téléphonées puisque de BB King
à Ray Charles en passant par Robert Johnson, la formation
lusitanienne ne va pas se priver de laisser les bons temps rouler, et
de fort belle manière en plus. Visiblement conquise,
l’assistance en redemande, ce qui est plutôt bon
signe pour les deux soirées à venir puisque
visiblement ici, on aime le blues !
On passe ensuite à Vítor Bacalhau, le concurrent
du précédent European Blues Challenge
à Hell, en Norvège, qui pour sa part va se faire
un malin plaisir de nous emmener faire un tour dans ses compositions
sur un ton partagé entre blues et rock, avec de belles
guitares et une voix puissante. Là encore,
l’assistance est aux anges et c’est sans se faire
prier que le chanteur et guitariste viendra s’asseoir sur le
devant de la scène pour partager un peu de
convivialité avec un public qui le lui rend bien. On mesure
d’autant plus l’évolution du groupe par
rapport à sa prestation de l’an dernier et on
assiste à une belle heure de concert comme on les aime.
On terminera la soirée avec Budda Power Blues, formation qui
fête cette année son quinzième
anniversaire et qui va venir nous présenter son blues riche
et varié dans lequel on trouve de belles parties
instrumentales mais aussi des harmonies vocales du plus bel effet. Du
blues avec des intonations gospel, une pointe de rock pour relever la
sauce et c’est vers les coups de 2 heures du matin que tout
le monde regagnera ses quartiers en attendant d’entrer demain
dans le vif du sujet avec la première journée du
challenge. Les deux heures de décalage par rapport
à Paris tirent un peu sur la machine de ceux qui ne sont
arrivés que ce soir et il est temps pour tout le monde de
prendre un peu de repos !
Vendredi 5 avril 2019 :
On démarre la soirée tambour battant avec les
Hongrois de Gyorgy Ferenczi And The RackaJam qui nous sortent le grand
jeu avec un blues roots dans lequel on trouve de la mandoline, du
buggle, du cajon ou encore du melodica, le tout chanté dans
la langue maternelle du groupe. Ça change
forcément un peu de tout ce que le blues classique nous
offre habituellement mais c’est très frais et
particulièrement agréable à
découvrir avec une approche novatrice pas
inintéressante du tout, loin s’en faut ! Sans
préjuger de la suite du challenge, le quintet hongrois
pourrait d’entrée de jeu s’adjuger la
palme de l’originalité de cette cuvée
2019.
Le temps de présenter les six membres du jury et nous
voilà déjà avec les
régionaux de l’étape, les Portugais de
Delta Blues Riders qui vont nous proposer un blues assez bien construit
avec des influences texanes, mais pas trop. La salle s’est
remplie pour l’occasion et le quintet qui joue à
domicile ne va pas se priver de faire monter la pression en envoyant
des intros de claviers bien senties, comme par exemple sur ce
« Big Boss Man » en version ragtime qui nous sera
proposé assez tôt dans le set ou sur un
« I Want To Ta Ta You Baby » venu de
très loin derrière les amplis. Autant dire que la
pression ne redescend pas d’une once, mais on n’en
attendait pas moins …
Place maintenant aux Belges de Black Cat Biscuit qui offrent un blues
roots et primaire du plus bel effet. Des rythmiques simplistes, une
contrebasse et une cigar box pour donner de la couleur, un harmonica
pour le relief, ça transpire le blues un peu crade des juke
joints et des rent house parties avec à la clef un set
carrément bien pensé qui fait taper du pied dans
l’assistance pour le plus grand plaisir d’une
organisation qui n’en finit plus de voir la salle se remplir.
Et quand le chanteur se met en prime à s’adresser
au public dans sa langue, c’est toute l’Ile de San
Miguel qui se met à tanguer au son du blues belge,
d’autant plus que le final ne passera pas inaperçu
avec une démonstration dans un registre jug band
très appréciée !
On s’envole maintenant vers la Roumanie avec Rares
Tutu’s Midnight Sun qui lance son set avec une version
très personnelle de « Nobody’s Fault But
Mine » qui laissera l’assistance assez dubitative.
Le quintet poursuit dans des registres plus conventionnels et ne
s’en sort pas plus mal recueillant l’approbation
d’un public qui apprécie le timbre d’une
chanteuse qui sait partir dans les graves avec un certain
réalisme. Un passage par le « It Feels Like Rain
» d’Aaron Neville pour mieux enfoncer le clou et
voilà des Roumains qui auront su trouver le moyen de se
faire une place au soleil de Ponta Delgada. Il fallait
réussir à le faire !
Direction l’Estonie maintenant avec Hilbert’s
Problems qui va s’efforcer de nous proposer un blues assez
moderne avec des sonorités fraiches et revigorantes. Si le
ton est plutôt rock, on se régale toutefois
d’un jeu de slide bien travaillé et quand bien
même le groupe n’est pas le plus original du monde,
il arrive à point nommé pour nous
démontrer que les pays de l’Est sont loin
d’être à la traine pour tout ce qui
concerne les musiques noires américaines et les genres
dérivés. Et quand bien même on restera
un peu sur notre faim à cause d’un
léger manque d’originalité,
Hilbert’s Problems n’aura pas
démérité ce soir et aura
démontré la vigueur et la vivacité de
toute la scène blues européenne !
On reste à l’Est avec la Pologne et Smooth
Gentlemen, un trio qui attaque très fort avec un
mélange de soul et de rhythm’n’blues du
plus bel effet. Du boogie pour enfoncer le clou et c’est tout
le Coliseu Micaelense qui vend son âme au diable pour une
formation qui ne manque pas de jus et qui a des arguments à
revendre. Habile au piano et à l’orgue, le
frontman n’en finit plus de donner le change tandis que son
acolyte guitariste s’offre de temps à autres
quelques beaux moments de bravoure qui pourraient bien faire pencher la
balance du bon côté à
l’arrivée. Si tout n’est pas toujours
parfait, au moins les Smooth Gentlemen peuvent se satisfaire de ne rien
à avoir à jeter dans leur musique !
On change radicalement de direction pour rejoindre l’Espagne
avec Big Yuyu, un trio surpuissant qui va venir nous secouer les
neurones avec une musique qui déménage grave et
des sonorités qui font plus que flirter avec le rock tout en
gardant des consonances blues. Quelques détours vers les
Hills et des cachets qui font penser à RL Burnside, mais
dopé aux amphétamines, et voilà un
groupe qui une fois encore aura su mettre le feu à la cabane
! La scène espagnole a cela
d’intéressant qu’elle nous
réserve à chaque fois de belles surprises !
Retour vers le Grand Nord avec les Norvégiens de Geir
Bertheussen Blues Express dont les nombreux supporters sont dans la
salle avec leurs drapeaux ! Le blues viking a des arguments et il ne va
pas tarder à les étaler avec une formation au son
riche et un peu chargé qui mise autant sur la puissance que
sur la vélocité pour un résultat qui
ne se fait pas prier pour déchainer les passions. De blues
rock en blues lents, les Norvégiens vont déployer
toute la panoplie de leurs capacités et c’est une
salle conquise qui leur réservera une acclamation amplement
méritée grâce à une guitare
bien dosée, à des claviers ingénieux
et à un harmonica très expressif.
Il est déjà une heure du matin (3 heures en
France) et il reste trois groupes à passer dont les Suisses
Manu Hartmann & City Blues Band que l’on avait pu
découvrir à Memphis lorsqu’ils se
produisaient au BB King’s Blues Club durant
l’International Blues Challenge. Délicatement
cuivrée, la musique des Helvètes ne passe pas
inaperçue, d’autant que la voix de la chanteuse
mais aussi la guitare et les claviers sont un véritable
régal pour les tympans. Si les premiers
déserteurs sont partis se reposer, les plus courageux
apprécient une prestation de haute volée qui le
vaut vraiment avec son mélange de charme et de gouaille pour
ce qui est sans doute un des spectacles les plus complets de la
soirée.
La fatigue se fait sentir mais on poursuit avec les Allemands Richie
Arndt & Band, un quartet emmené par un chanteur et
guitariste virtuose mais aussi par une choriste qui se malheureusement
se contentera souvent de faire de la figuration. Carrée et
bien réglée, la musique des Allemands sait
toutefois sortir des sentiers trop bien battus du blues pour
s’en aller mettre les pieds du côté de
la Nouvelle Orléans et des bayous de Louisiane avant de
mieux revenir faire des passages dans des répertoires qui
font autant penser au blues de Memphis qu’à celui
de Gary Moore dont Richie Arndt reprend parfois les phrasés
de guitare.
Dernier groupe de la première journée, Elise
& The Sugar Sweets représentent la France et vont
s’attacher à emmener le public en direction de la
jam de fin de soirée à grand renfort de leurs
compositions bien ficelées. Porté par une
rythmique solide, le quintet peut se permettre de s’appuyer
sur une guitare inspirée et sur des claviers
aériens pour mieux laisser à sa chanteuse la
possibilité de monter très haut dans les gammes
de la sensualité ! Des blues lents empreints de soul et de
feeling, un peu de groove et même de rock pour finir
d’emmener la machine jusqu’au bout de la nuit et
c’est avec un set rondement mené que les
Français replieront cette première
soirée de challenge qui aura tenu toutes ses promesses !
Samedi 6 avril 2019 :
Après une longue journée
dédiée à
l’Assemblée Générale de
l’European Blues Union et au Blues Market qui s’est
déroulé au Pavilhão Do Mar, on
retrouve le Coliseu Micaelense pour une seconde soirée
durant laquelle onze groupes de plus vont se retrouver en lice pour
tenter de remporter le prix 2019. Ce sont les Italiens de The Drive qui
commencent en quartet avec un blues un peu criard, un blues
plein de jus avec ses accents teintés de rock. De la
puissance à revendre et un public encore un peu trop
parsemé pour la recevoir toute entière, si
l’entrée en matière a
été efficace, nombreux sont ceux qui auront
loupé le coche et n’auront pu s’en
rendre compte. Dommage car cette formation transalpine gagne
à être connue avec sa chanteuse au
caractère bien trempé !
On se dirige vers la Croatie avec un artiste que l’on connait
bien, Tomislav Goluban, qui arrive en quintet avec son Band. Virtuose
de l’harmonica, chanteur à la voix ample, le
Croate nous sert ses blues teintés de couleurs locales et le
fait avec beaucoup d’entrain, passant des morceaux
enjoués au parties plus lentes et s’offrant
à l’occasion un peu de trompette pour apporter une
touche de jazz à l’ensemble. Un passage
ferroviaire incontournable et encore beaucoup de fun et c’est
la salle toute entière qui se met à bouger
puisque le public arrive de plus en plus nombreux.
Direction le Danemark maintenant avec Trainman Blues qui affiche une
belle capacité vocale avec un départ en gospel a
capela puis avec de très belle harmonies
travaillées autour d’une paire de guitares qui ne
s’en laisse pas conter. Equilibré et sensible, le
set des Danois ne passera pas inaperçu auprès
d’une assistance qui n’a pas fini de passer de
surprise en surprise ce soir avec un programme des plus
relevés. On en a ici un parfait exemple !
On passe maintenant à un candidat de choix, le Kyla Brox
Quartet venu du Royaume Uni, une formation dont on ne
s’explique toujours pas l’absence en finale de
l’International Blues Challenge à Memphis
début février dernier. Toujours aussi brillante,
la chanteuse va réussir à nous emmener
où elle veut et quand elle se met à jouer de la
flûte, c’est tout son blues qui entre dans une
autre dimension. Un clin d’œil à son ami
Dave Raven parti vers d’autres cieux le 14 mars dernier et
une folle énergie finiront de faire de ce set un des moments
forts que l’on aurait regretté de manquer. Quelle
voix, et quelle puissance !
C’est vers la Finlande que l’on se dirige
maintenant avec Jo’ Buddy & Down Home King III feat.
Niemine, un trio qui propose un blues teinté aux couleurs
des sixties avec un orgue Hammond, une guitare basique mais efficace et
une batterie qui supporte le tout. La voix surprend un peu au premier
abord mais on s’y fait vite et elle devient finalement une
source d’originalité pour une formation qui
n’est pas forcément la plus transcendante de ce
challenge mais qui a le mérite de nous apporter une autre
vision du blues, et pas la pire en plus. A revoir dans
d’autres conditions pour vraiment en profiter !
Le Luxembourg est sans doute le plus petit pays de ce challenge mais il
a le mérite de nous présenter Heavy Petrol, un
sextet à deux voix, une masculine et une
féminine. Proposant un blues classique avec une pointe de
rock à l’intérieur, ces fans de Johnny
Winter et autres Joe Bonamassa se sont mis la barre un peu haute mais
s’efforcent de la franchir en compensant quelques petites
lacunes techniques par une belle dose d’énergie et
d’envie. La salle qui est toujours bien garnie se laisse
faire et même si ce n’est pas
l’hystérie collective, Heavy Petrol donne le
change et s’en tire plutôt bien.
La Slovaquie arrive maintenant avec Tony Bigmouth Pearson, un artiste
solo guitare et voix qui frappe fort d’entrée de
jeu avec une version très réussie de «
Personal Jesus ». La salle est séduite par la
cover de Depeche Mode et c’est dans son propre
répertoire que le Slovaque pioche ensuite pour entretenir le
feu qu’il vient d’allumer. Et quand bien
même souffler sur les braises ne suffira pas à
déclencher un grand incendie, à grand renforts
d’effets et d’énergie, Tony Bigmouth
Pearson mènera à bon port une barque
qu’il dirige tout seul avec une poigne de fer.
Sacré personnage !
Pour sa première participation à
l’European Blues Challenge, la Grèce nous a
dépêché Sakis Dovolis Power Trio, une
formation qui porte bien son nom si on tient compte de sa puissance et
de son très fort penchant pour le blues rock.
Très au point techniquement et artistiquement, les Grecs
produisent leur effet sur une assistance qui n’en attendait
pas moins et qui profite de l’occasion pour remuer un peu et
se dégourdir les jambes car il faut bien reconnaitre que les
organismes commencent à souffrir en raison de
l’heure avancée et du nombre de groupes
déjà passés sur scène ce
soir. L’ovation finale ne trompera pas sur la
qualité du trio !
En route pour les Pays Bas avec The Dynamite Blues Band, un quartet
plus que sympathique qui puise son blues à la source du
Texas, de Chicago et de la Côte Ouest, c’est dire
si ses influences sont vastes et si le résultat de ce
brassage apporte quelque chose de séduisant. La pression
n’est pas retombée et si on a
dépassé la barre de une heure du matin, il reste
du monde pour gouter au cocktail bien épicé que
vont nous servir les Néerlandais. Branché sur le
380 Volts, le chanteur et harmoniciste n’en finira plus
d’enchainer les gimmicks et autres effets de style. Cette
soirée n’a décidément pas
fini de nous surprendre !
Avant dernier concurrent de cette neuvième
édition, Somerset Barnard représente
l’Autriche et nous emmène en quartet dans un blues
très empreint des sonorités du Delta. A la
guitare ou au Didley Bow, le frontman nous régale de sa
grosse voix et de son style très intéressant,
bien accompagné par un groupe où l’on
remarque une bassiste. Parti des bords du Mississippi pour
s’en aller tranquillement vers le Texas, on suit avec une
certaine envie cette formation qui ne manque de rien pour figurer parmi
les meilleures. Il faut dire que les tournées autour du
monde lui ont apporté une stabilité et une
solidité plus qu’enviable. Passionnés
du son de Clarksdale, de Como ou de Bentonia, ce groupe est fait pour
vous !
Dernier candidat de ce 9ème European Blues Challenge, Marino
Valle Band nous vient de Suède et nous délivre en
quintet un blues énergique et plein de bonnes choses. On
dérive tranquillement du côté de la
soul avec un crooner qui sait faire parler son capital charme avec une
pointe de velours dans un écrin de puissance. A ses
côtés, ça joue sérieusement
et c’est avec des relents venus de chez Stax et de chez
Motown que le band finit de plier une soirée qui a
été longue et éprouvante et pourtant
marquée par de très belles choses.
Le temps de finir de comptabiliser les votes, c’est autour de
la remise des Blues Behind The Scenes Awards que le public se retrouve
et après avoir mis à l’honneur Dirk
Fohrs, Erkan Özdemir et Carlos Malles, on en arrivera
à l’annonce des résultats et au
couronnement du Kyla Brox Quartet qui offre sa seconde victoire au
Royaume Uni après celle de Kaz Hawkins en 2017, les
accesseurs étant dans l’ordre les
Norvégiens et les Néerlandais. Il ne nous reste
plus qu’une petite heure de sommeil avant de devoir prendre
la route de l’aéroport et c’est non sans
avoir copieusement remercié nos hôtes que nous
quitterons cet archipel si accueillant que sont les Açores !
Rendez-vous est d’ores et déjà pris
à Zaandam en 2020, à seulement quelques
kilomètres d’Amsterdam, puis à
Chorzów en Pologne en 2021 … Long is
the road !
Fred Delforge
– avril 2019
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