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THE TOGS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 06 avril 2019
 

Originals
(Autoproduction – 2019)  
Durée 44’21 – 10 Titres

https://thetogsgroup.wixsite.com/the-togs
                
Ils ont chacun de leur côté contribué à la bonne santé de la scène lyonnaise au cours des dix dernières années du précédent millénaire et c’est presque par hasard que Peter Callate et Fred Shortfoot se sont retrouvés vingt ans plus tard pour monter ensemble sur les planches et distiller une musique atypique et sensuelle construite autour d’une seule et même composante, le rock, quand bien même The Togs y insuffle une bonne part de folk, de blues, d’Americana et même de mélodies celtes. Quelques mois seulement après de départ de Fred Shortfoot, aujourd’hui remplacé par Stag Augagneur, le duo nous présente un premier album marqué par deux guitares qui dépotent mais aussi par une mandoline ou un banjo, par quelques arrangements subtils et enfin par une voix qui charrie tellement de graviers derrière elle que l’appellation rocailleuse est plus que modeste en ce qui la concerne. En une dizaine de compositions, The Togs nous façonne une rondelle que le duo appelle « Originals », pourquoi se casser la tête à vouloir en dire plus, et dans laquelle il nous surprend à chaque instant en nous sortant de derrière les amplis des titres d’une infinie puissance et d’autres d’une surprenante délicatesse, des compos dans lesquelles on se laisse prendre au jeu de paroles pleines de sincérité et d’humanité mais aussi à celui d’un jeu de guitare plein de détails et carrément irrésistible quand le bottleneck s’invite à faire quelques glissades sur le manche des guitares. Avec une grosse vingtaine de concerts dans les jambes, The Togs a su garder l’énergie et l’envie des premiers jours et c’est en nous dévoilant des perles comme « Migrant’s Song », « Hold Me Tight », « Lipstick Traces », « Second Chance » ou encore « Lonely Hearts » qu’il nous invite à découvrir son univers qui ne ressemble à aucun autre, ou alors par pure coïncidence, un endroit insolite mais attachant où l’on croise à l’occasion un Leprechaun ou encore le fantôme d’un vieux bluesman qui aurait vendu son âme au diable à un Crossroads un soir de nouvelle lune aux alentours de minuit. Ça ne se raconte pas, ça s’écoute et ça se vit, de préférence en live, quand la communion avec le duo se fait les yeux dans les yeux …