Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 03 avril 2019
Nuits indigo
(Autoproduction
– 2018)
Durée
45’44 – 12 Titres
http://www.alicearthur.fr
On l’avait croisée il y a une dizaine
d’années le temps d’un disque sorti sous
le pseudonyme d’Alice s’émerveille,
c’est cette fois un premier album publié sous son
propre nom qu’Alice Arthur nous présente, un
ouvrage qu’elle a su concocter avec un soin tout particulier
en faisant appel à ses deux alter-ego de toujours, le
guitariste Jean-Pascal Boffo et le claviériste
Séraphin Palmeri. Confortablement installés dans
le Studio Amper, les trois complices ont eu tout le loisir de graver
pour l’éternité une douzaine de
pièces originales sur lesquelles on retrouvera des musiciens
comme le multi-instrumentiste MR Sacha, Laurent Payfert à la
basse ou encore Hervé Rouyer à la batterie mais
aussi divers invités venus faire une apparition, histoire
d’apporter d’autres couleurs mais aussi de partager
tant de belles choses avec une artiste aussi talentueuse que
chaleureuse. On remarquera ainsi au gré des pistes des
personnages comme le claviériste Cascadeur, les chanteurs
Philippe Ker Joncquel et Mira Cétii, le pianiste Murat
Öztürk ou encore Caroline Crozat aux
chœurs, des artistes qui ne passent pas inaperçu
et qui finissent de donner à ces « Nuits Indigo
» une véritable sensualité à
la hauteur de celle des textes que la chanteuse distille avec une voix
à la fois sensuelle et convaincante. Le temps de
s’accrocher à « La vague », le
premier titre de l’opus, et nous voilà
déjà transportés vers un «
Tatouage Mélo » et des « Histoires de
femme », quitte à se retrouver « Dans de
beaux draps », mais bien décidés
à continuer de traverser «
L’océan » avec la même
détermination pour mieux finalement être
« En accord » avec soi-même et
très naturellement associer « L’art et
la manière ». Les mélodies filent
à la vitesse du temps et plus on avance dans les «
Nuits Indigo », plus on est convaincu qu’Alice
Arthur est loin d’avoir fini de nous livrer tout ce
qu’elle a sur le cœur. Ça nous promet
sans doute une suite à plus ou moins long terme, mais pas
d’impatience et surtout pas de précipitation,
l’important est pour le moment de se régaler
d’un album qui a tout des très grandes
œuvres !
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