| KENNY “BEEDY EYES” SMITH & THE HOUSE BUMPERS
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Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 01 avril 2019
Drop the hammer
(Big Eye Records
– Frank Roszak Promotions – 2019)
Durée
51’17 – 12 Titres
http://www.beedyeyes.com
Il a été touché par le blues
dès son plus jeune âge puisque Kenny
“Beedy Eyes” Smith n’est autre que le
fils de l’immense Willie “Big Eyes” Smith
connu entre autres pour avoir été le batteur
d’un certain Muddy Waters pendant près de deux
décennies, rien de bien surprenant de voir dès
lors que le chanteur et batteur a réussi à
s’entourer d’une partie du gratin de la
scène blues étasunienne pour nous livrer son
nouvel album puisque l’on y remarque, accrochez vos
ceintures, Billy Flynn, Ari Seder, Greg Guy et Guy King aux guitares,
Felton Crews à la basse, Luca Chellini aux claviers, Omar
Coleman et Sugar Blue aux harmonicas mais aussi quelques guests vocaux
comme Andrea Miologos, Dana Gordon et Kimberly Johnson. Bien
décidé à rendre hommage à
un blues dit traditionnel comme on le joue du côté
de Chicago, Kenny “Beedy Eyes” Smith & The
House Bumpers vont nous sortir quelques grandes lignes classiques de
leurs chapeaux mais ne vont pas se priver non plus d’aller
jouer la carte du renouveau et de l’innovation, voire
même de l’expérimentation sonore en nous
délivrant quelques pépites très
contemporaines dans lesquelles on trouvera une énorme dose
de feeling, de groove et de modernisme pour un résultat qui
sait à l’occasion lorgner vers la soul, le funk,
le rock et même parfois et sans aucune
arrière-pensée vers la pop. Véritable
album de blues, « Drop The Hammer » ne va faire
l’impasse sur aucune des caractéristiques
principales du genre mais va s’efforcer de se les
réapproprier et de les mettre au goût du jour pour
en arriver à un résultat qui devrait
séduire aussi bien les fans de Buddy Guy que ceux des
groupes plus modernes qui prennent place sur une scène qui a
besoin d’eux pour se ressourcer. Intéressants par
les thèmes abordés, séduisants par la
manière de le faire, des originaux comme « Head
Pounder », « Scratchin’ Your Head
», « Puppet On A String », «
Second Hand Woman » ou « Moment Of Silence
» ne manqueront pas un seul instant de nous faire profiter
des diverses facettes d’un blues qui avance à sa
manière, un blues qui nous réservera encore
quelques surprises avec un tittle track plus qu’ambitieux ou
avec l’impressionnant « Hey Daddy » ou
les trois enfants de l’artiste lui donnent la
réplique. Bien vu !
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