| BERNARD ALLISON à BEAUMONT-EN-VÉRON (37)
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Ecrit par Alain Hiot |
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vendredi, 15 mars 2019
BERNARD
ALLISON
LE TEMPS DES CRISES -
BEAUMONT-EN-VÉRON (37)
Le 12 mars 2019
http://www.letempsdescrises.fr/
https://www.bernardallison.com/
Retrouvez toutes les
photos d'Alain Hiot sur https://alain-hiot.com/
"SOLD OUT" ! C'est une salle du Temps des Crises archi
complète qui accueillait ce mardi soir un immense artiste,
immense par son talent, immense par sa simplicité et immense
par sa générosité sur scène
en nous offrant un concert magistral de près de trois heures
!
Dès le premier titre, nous avons pu constater la
qualité incroyable des musiciens accompagnant Bernard
Allison, une véritable équipe de tueurs dont le
plus jeune, le guitariste Dylan Salfer, n'a que 19 ans ! Un band qui
groove à mort avec George Moye à la basse, Mario
Dawson à la batterie et José James au sax et aux
percussions !
Ils vont nous offrir, et le mot est bien choisi car ce fût
vraiment une offrande, deux sets incroyables avec en particulier le
second durant lequel Bernard va littéralement se
lâcher à plusieurs reprises avec des
séries de chorus incroyables, mais il va
également laisser beaucoup de place aux autres musiciens qui
vont eux aussi pouvoir s'exprimer totalement.
Dans la salle l'excitation va monter crescendo au fur et à
mesure de l'avancée de cette fabuleuse soirée !
J'avais déjà le souvenir d'un grand moment
lorsque je l'avais vu à Cahors en 2012, mais là
il faut bien avouer que Bernard Allison et ses quatre
compères ont tout retourné au Temps des Crises
pour une soirée qui restera forcément dans les
mémoires !
Ce second set fera l'objet de quelques moments incroyables à
l'image de « Don't Be Confused »
interprété uniquement à deux guitares
avec un Dylan Salfer impérial en slide, dans la
foulée Bernard Allison va attaquer « Voodoo Child
» et partir ensuite tout seul dans un total délire
Hendrixien, ce qui va mettre la salle totalement en folie pendant plus
de vingt minutes !
Autres moments très forts, l'hommage que Bernard rend
régulièrement à son père
l'immense Luther avec « Serious », qu'il ponctuera
par un très émouvant « Je t'aime Papa
», et puis sa petite descente dans la salle pour aller
jusqu'au bar pour boire une bière, car il faut bien le dire,
l'ambiance était chaude, très chaude ce soir au
Temps des Crises ! Bref, voici une soirée que l'on
n’est pas près d'oublier et qui valait bien de
faire quelques kilomètres pour y assister !
Alain Hiot –
mars 2019
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