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Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 28 février 2019
Les chansons de Pierrot
(Autoproduction
– 2019)
Durée
33’27 – 10 Titres
http://cadijo.free.fr/
Bluesman authentique, chanteur et harmoniciste
apprécié, pédagogue reconnu, CadiJo
est un fervent défenseur de la langue de Brassens et ne
manque jamais une occasion de le faire savoir, et de fort belle
manière en plus puisqu’il écrit
traditionnellement de fort belles chansons, l’une
d’entre elles lui ayant même valu de recevoir une
récompense au prestigieux concours de chansons
poétiques organisé par l'Académie des
Jeux Floraux, une institution fondée au moyen âge
par des troubadours toulousains. Jamais avare d’un projet
parallèle, l’artiste a imaginé cette
fois un spectacle autour d’un répertoire
dédié à la chanson
française, mais revisité dans une dimension blues
et jazz, des chansons empruntées à Aznavour,
Brassens, Trenet, Nougaro, Gainsbourg, Dutronc et autres grands
maîtres du genre. Accompagné de Baptiste Duperron,
Fred PG ou Geoffroy Boizard aux guitares, Pascal Lamige à
l’accordéon, Jaime Antonio Cortes Maldonado
à la quéna, Javier Garcia Vicente à la
basse et Baptiste Castets aux percussions, CadiJo va ainsi se laisser
aller à faire virevolter les rimes finaudes et les phrases
élégante, reprenant dans le texte mais avec sa
propre vision des choses des hymnes comme « Le Grand
Café », « Pauvre Martin »,
« Les Dom Juan », « Les Cactus
» et autres « Count Basie » qui, sous le
feu nourri de son chant et le grain rugueux de son harmonica, se
découvrent une nouvelle jeunesse en même temps
qu’une approche particulièrement originale et
éminemment sympathique. Sans aucune autre
prétention que celle de se faire plaisir et rendre hommage
à une langue qui l’inspire et à des
poètes qu’il apprécie, CadiJo nous fait
un beau cadeau musical de toute beauté et ouvre en
même temps son art à d’autres publics,
ceux qui sans « Les Chansons de Pierrot »
n’auraient peut-être jamais même eu
idée de ce que à quoi pouvait ressembler une
grille qui lorgne ouvertement vers le blues. Simple
curiosité ou véritable
révélation, l’album mérite
vraiment que l’on s’y intéresse !
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