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DZIANO & RANALDI pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 25 février 2019
 

Live
(Autoproduction – 2019)  
Durée 65’12 – 11 Titres

https://www.facebook.com/Dziano-Ranaldi-185365842124825/

Ils se produisent ensemble sur les scènes européennes depuis une quinzaine d’années et le fait d’être issus du blues pour l’un et du jazz pour l’autre n’est pas un problème, loin s’en faut puisque c’est de leurs différences qu’ils tirent leur force et qu’ils ont pu jouer au Rawa Blues Festival en Pologne, au Blues To Bop à Lugano ou encore à la Nuit du Blues de Cabannes ! Chanteur et guitariste mais aussi compositeur, Tomek Dziano a trouvé son alter ego en la personne du batteur Stéphane Ranaldi et c’est un enregistrement live qu’ils nous proposent pour nous aider à nous en rendre compte, une session mise en boite en direct du Hiboubox pour Ouiz Radio. En neuf adaptations de standards empruntés à John Lee Hooker, James ‘Son’ Thomas, Fats Domino, JB Lenoir ou encore Tony Joe White mais aussi en deux compositions bien senties, Dziano & Ranaldi vont nous proposer un ouvrage qui commence de manière très intimiste pour mieux prendre de l’ampleur au fil des morceaux avec des relectures épiques de titres comme « Talk To Your Daughter », « Going Back Home Tomorrow », « Early In The Morning » ou même « Rainy Night In Georgia ». La voix très astucieusement typée et la guitare toujours en verve, Tomek Dziano donne le ton de manière magistrale tandis qu’à ses côtés, Stéphane Ranaldi déploie des trésors d’ingéniosité pour emballer le tout de ses frappes aériennes et de ses touchers de cymbales totalement irrésistibles, la somme de ces deux talents se révélant très rapidement exponentielle et permettant aux morceaux de s’aventurer, parfois contre leur véritable nature mais toujours avec une sensualité infinie, du côté de la soul, du blues ou encore du jazz. Un pied dans la marge de ce que la musique nous offre parfois quand elle ne s’encombre pas trop d’imagination, ce « Live » souffle un vent de fraîcheur sur la scène blues (inter-)nationale et nous conforte dans l’idée que tout n’a pas encore été défriché pour faire avancer le genre. Bravo !