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BJØRN BERGE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 22 février 2019
 

Who Else?
(Blue Mood Records – PIAS – 2019)  
Durée 32’04 – 9 Titres

https://www.facebook.com/bjorn.berge.524

Il arpente les scènes du monde entier depuis une vingtaine d’années et s’est fait connaitre en France en décembre 2004, lors de son passage au Transmusicales de Rennes qui lui permettront de faire une quarantaine de dates chez nous l’année suivante. Comptant parmi les meilleurs bluesmen européens, Bjørn Berge a gagné ses galons de maréchal en se produisant avec pour seuls accessoires une guitare acoustique à douze cordes et un footstomp, ce qui ne l’empêchait pas à l’époque de revisiter dans le texte et avec la puissance des artistes comme Motörhead ou encore les Red Hot Chili Peppers, rien que ça. Son treizième album, le Norvégien aurait dû le sortir en 2014 mais une tournée en compagnie de ses compatriotes de Vamp ralentira les choses et c’est finalement en 2019 et dans une configuration de groupe que « Who Else? » voit le jour, le colosse ayant décidé de ne pas seulement nous surprendre avec ses dreadlocks mais aussi et surtout de le faire avec des compagnons de jeu comme Kjetil Ulland à la basse, Odin Staveland, Kim Christer Hylland et Vidar Støya à la batterie et Dagny Christophersen aux chœurs. Plus étoffée donc, mais pas forcément plus puissante, la musique de Bjørn Berge n’a rien perdu de sa superbe avec le temps et c’est avec toujours la même vigueur et la même inspiration que le bûcheron des douze mesures vient nous asséner des riffs imparables, des slides dévastateurs et bien évidemment une grosse voix rugueuse, quand bien même elle sait de temps à autres s’offrir des modulations du plus bel effet. On prendra donc place aux côtés d’un band bien décidé à nous en mettre plein les yeux et plein les oreilles avec des titres comme « Monkey Ship », « It Just Ain’t So », « Speed Of Light », « The Calling » ou encore « The Sun’s Going Down », autant de bonnes raisons de plier sous les coups de boutoir répétés d’un album qui ne fait aucune concession et qui pioche avec autant d’inspiration du côté du blues bien crasseux du delta du Mississippi que du côté de son turbulent rejeton, le rock’n’roll. Un album à découvrir dès aujourd’hui dans les bacs et sur les routes de l’hexagone au tout début du printemps !