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DEAD BONES BUNNY pdf print E-mail
Ecrit par Yann Charles  
lundi, 18 février 2019
 

DEAD BONES BUNNY

https://www.deadbonesbunny.com/

Une rencontre avec une artiste hors norme, Bunny Bones. Hors norme, car Bunny Bones est une lapine !!! Elle nous a reçus après avoir pris possession du Hard Rock Café à Paris pour une journée spéciale. Elle nous parle de son histoire et de son groupe, Dead Bones Bunny. Un groupe atypique s'il en est qui évolue dans un style rockabilly metal et dont les shows sont des grosses fêtes. Une histoire pas banale que l'on retrouve sur leur premier album, « What's Up Rock? ».

Salut, est ce que tu peux présenter cette étrange histoire qu'est Dead Bones Bunny, et tout d'abord pourquoi ce nom ?
Je me présente, je m'appelle Bunny Bones, je viens de Londres où j'ai vécu dans les années 50, et je me suis retrouvée propulsée dans l'année 2017 où j'ai découvert l'univers metal, un peu par hasard, en errant dans les rues de Paris et en me retrouvant devant cette petite salle qui s'appelle le Klub. Il y avait ce soir-là un Headbang Contest organisé par Acces Live et j'ai rencontré pleins de gens. Et c'est là que m'est venue l'idée de monter mon propre groupe de rockabilly metal où l'on retrouve mes influences et celles de mes amis métalleux. Et vue que je suis une lapine morte, on s'appelle Dead Bones Bunny.

On est dans le concept album total, quelle suite allez-vous donner à ce concept, des BD, des mini clips, une série, un nouvel album ?
On ne peut rien te cacher !! C'est un album concept qui relate mon histoire, et effectivement, on va partir sur d'autres dérivés pour continuer ou pour poursuivre plutôt cette aventure sous forme de lecture, ou d'illustrations.

Justement en parlant d'illustrations, vous en avez fait une série, juste avant votre concert à La Boule Noire. D'où vient cette idée d'illustrations ?
En fait on va découper mon histoire en plusieurs parties et dans ce cas-là, nous avons demandé à des illustrateurs et des artistes de mettre en images leur ressenti par rapport à une partie de mon histoire.

Vous jouez et utilisez tous les types de médias. On peut également suivre le blog de Bunny Bones. Il est mis à jour régulièrement ?
Oui c'est à jour. Si tu as lu, tu vois qu'on en est à la date de la promotion de notre album et de la soirée.

Comment vous est venue l'idée de ce personnage ? Vous avez été traumatisé par « Ca Cartoon » et Philippe Dana ?
Mais de quel personnage parlez-vous ? Je ne suis pas un personnage !!! (Rires)

Vous vous définissez comme un groupe de rockabilly metal. C'est parce que vous n'arrivez pas à vous décider, ou bien ce sont les influences de chacun ?
Ce sont les influences de tout le monde. Moi, de par les années, en plein essor du rockabilly, j'ai baigné dans cette musique-là. Et arriver à allier le côté dansant du rockabilly avec la puissance du metal, c'est quand même quelque chose d'assez novateur, même si il y a des groupes comme Volbeat par exemple qui le fait super bien, ou les suédois de Carburators qu'on adore également. On a voulu tenter quelque chose, et je pense qu'on ne s'en sort pas trop mal.

On a des variantes comme le punkabilly ou psychobilly qui sont des mouvances un peu plus violentes ?
Non, car cela ne nous correspondait pas. On n'avait pas vraiment d'influence punk dans le groupe. Quand notre guitariste et contrebassiste ont composé, que la voix du chanteur se rapproche de celle de Lemmy, ça a découlé comme ça, presque naturellement. On n'a pas cherché à marquer un style en particulier.

Et Bunny Bones est festive. Elle aime s'amuser et faire la fête.
Exactement, elle adore ça !!!

Que s'est-il passé après le Motocultor 2018 ? Pourquoi est-elle partie comme ça ?
On l'a expliqué sur le blog. Des amis des années 50 ont fait du vaudou et des incantations et ont réussi à me ramener dans ces années-là !!! Voilà le pourquoi de cette disparition. Mais je t'avoue que j'ai très mal vécu ce retour dans les années 50 car personne ne voulait me croire que j'étais partie dans le futur et du coup j'ai cherché et trouvé un moyen de revenir parmi vous en 2018 !!

Pour la sortie de votre album, vous avez investi la Boule Noire à Paris avec deux autres groupes aussi allumés que vous, pas faciles à trouver, Funny Ugly Cute Karma et Not Bad. Il existe un bouquin qui référencie les groupes de Ouf comme ça !!!
(Rires) Ça serait pratique. Parce qu'on en a plusieurs autres en tête. Eh oui, il y a beaucoup plus de groupes cinglés comme nous qu'on ne l'imagine. Et on a été ravi de partager la scène avec eux à La Boule Noire.

Vous avez d'abord écrit le script et les textes avant de passer à la musique ?
Non, la musique en premier. Les textes ont découlé de l'histoire.

Vous avez créé ce concept en pensant à la scène ?
Non. La première idée était de suivre le déroulement de l'histoire sans nécessairement penser plus loin. J'ai la chance de travailler avec des gens très créatifs au sein de Dead Bones Bunny, on est toute une team en plus des musiciens. On est six musiciens sur scène, mais on est une équipe de onze personnes en tout qui s'occupent des décors, des lumières, du son, de la photo et de la vidéo. Tout s'est construit au fur et à mesure.

Et on retrouvera tout ça sur scène, vidéo, images etc. ?
Non. Pour le moment, ce sera uniquement les musiciens.
 
Il y a un gros travail avec le merchandising. Beaucoup de choses et d'objets se rajoutent, c'est beaucoup de travail aussi ?
Oui. On trouve que c'est important pour le public. Et aussi pour l'image du groupe. On a envie de partager tout ça un maximum. On a travaillé pour les vêtements avec Useless Pride, après sur les T-shirts on a des dessins différents. On a travaillé avec des artistes différents qui nous ont proposé pas mal de visuels. Puis il y a l'album aussi bien sûr. Et dernièrement on a travaillé avec Globe Doll pour les petites poupées. Pas mal de produits dérivés donc et c'est pas fini, on a encore des idées.

C'est peut-être encore un peu tôt pour en parler, mais il y aura une suite à cette histoire ? C'est écrit, c'est en cours ?
Oui, mon histoire va continuer. Ce n'est pas encore écrit, mais les idées sont là, et ça commence à prendre forme.

Le passage au Motocultor a été un moment un grand moment pour vous et pour le public, vous aimez ces ambiances festival ou vous préférez les salles plus petites ?
On adore les festivals. Mais on aime aussi les petites salles car on a une proximité avec le public, et c'est quelque chose d'extrêmement agréable pour nous. Maintenant l'ambiance dans un festival, et surtout dans le metal que je découvre, c'est magistral. C'est la fête pendant plusieurs jours.

Comment a été l'accueil justement sur ce festival avec votre musique qui n'est peut-être pas celle de l'ambiance générale ?
Génial. On a eu la chance d'être programmés le dimanche et c'était pas mal, car je pense que les gens avaient besoin d'un peu d'air, une récréation. On est arrivés comme une petite bouffée d'air frais. Et on a reçu un accueil vraiment sensationnel. On ne s'attendait pas du tout à ça. A avoir autant de succès. La tente où on jouait était remplie et le public a été réactif, a dansé, la bassiste a été portée par les spectateurs, il y a eu un circle pit. Bref c'était énorme.

Hellfest peut être un jour ?
Ça serait bien. En tous cas nous, on veut bien. Petit appel : si vous nous lisez ou nous entendez … On est là !!! (Rires)

Est-ce que tu pourrais définir le groupe en deux ou trois mots ?
Dead Bones Bunny !!! (Rires)

Je ne sais pas pourquoi, je le sentais venir ! Quel est le dernier morceau que Bunny a écouté ?
Hou là. Quel est le dernier morceau que j'ai écouté ? Je suis un peu prise au dépourvu car ces derniers temps, j'ai beaucoup écouté nos propres morceaux en vue de la préparation de La Boule Noire … Ah oui, ce matin j'ai écouté « Blue Suede Shoes » !!!

Dernière question: En période de chasse, ça se passe comment ?
(Rires) C'est compliqué. Il faut que j'évite la campagne. Je reste en ville. Et du coup je reste bien planquée dans Paris, sinon …

Merci
Merci à toi

Propos recueillis par Yann Charles