PARKWAY DRIVE à L'OLYMPIA (75)
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Ecrit par Yann Charles |
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mardi, 19 février 2019
KILLSWITCH
ENGAGE – PARKWAY DRIVE
L’OLYMPIA
– PARIS (75)
Le 4 février
2019
http://www.killswitchengage.com/
https://parkwaydriverock.com/
Retrouvez toutes les
photos de Yann Charles sur https://www.flickr.com/photos/isayann/albums
Remerciements : Roger (Replica Promotion), Live Nation, L'Olympia.
Il y a des soirs où il peut se produire des miracles. Et en
ce 4 février, me retrouver à l'Olympia devant
Parkway Drive était totalement inattendu voir même
inespéré. Bref quand à 19h10,
quasiment sur le ton de la plaisanterie, tu dis que tu aurais bien fait
ce concert finalement, et qu'à 19h20 on te dit que tu as
vingt minutes pour te rendre à la salle, c'est quand
même une chose que l'on rencontre très rarement.
Bref, me voilà à l'Olympia, et à peine
le temps de courir et me faufiler que j'arrive au premier morceau de
Killswitch Engage qui ouvre pour Parkway Drive. Bon, malheureusement je
n'ai pas pu voir Thy Art Is Murder, le tout premier groupe qui
débutait cette soirée. Même pas le
temps de saluer les copains dans le pit que déjà
le gros son me prend les oreilles et les tripes. Wouah, que
ça envoie le bois !
Je connaissais déjà le groupe pour
l’avoir vu au Hellfest et je savais que les mecs ne faisaient
pas semblants. Et c'est vrai que c'est un super groupe de
scène. Jesse Leach et ses potes ont vite fait de se mettre
la salle dans la poche. Comment pourrait-il en être autrement
quand on voit combien les gars se donnent sur les planches. Adam
Dutkiewicz toujours bondissant à la guitare, Joel Stroetzel
à la seconde guitare est certes moins bondissant mais tout
autant efficace. Un set parfait, puissant et énergique
à souhait, pour le plus grand bonheur des spectateurs.
La salle était chaude, elle va devenir bouillante avec
l'arrivée de Parkway Drive sur la scène.
Même si de nombreuses scènes de pyrotechnie n'ont
pu être faites pour cause de sécurité
et de dimension de la scène et de la salle, c'est quand
même un spectacle hallucinant qu'a offert le groupe.
Une arrivée par le public et une explosion de lights et de
couleurs associés à la puissance des riffs,
voilà ce que l'on peut appeler un grand show. «
Wishing Wells » et « Until I'm Done »
vont faire vibrer la salle. La machine est lancée et rien ne
semble pouvoir l'arrêter. C'est hyper puissant, efficace, en
place, carré. La marque des grands ! On passera par
l'ensemble des albums avec en apothéose les structures qui
s'enflamment au son de « Crushed » et de
« Bottom Feeder ». Jusqu'à l'explosion
finale faite par l'acclamation d'un public aux anges.
Ça fait bien longtemps que l'Olympia n'avait pas
bougé autant. Quasiment impossible de rester en place
tellement cela bougeait en fosse. Un grand show, un grand groupe, bien
supérieur à ce qu'il nous avait montré
au Hellfest l'an dernier !
Yann Charles –
février 2019
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