JUDAS PRIEST au ZENITH DE PARIS (75)
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Ecrit par Yann Charles |
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dimanche, 03 février 2019
DISCONNECTED
– JUDAS PRIEST
LE ZENITH –
PARIS (75)
Le 27 janvier 2019
https://www.facebook.com/DisconnectedMetal/
http://judaspriest.com/
Retrouvez toutes les
photos de Yann Charles sur https://www.flickr.com/photos/isayann/albums
Remerciements: Olivier (Replica Promotion), GDP, Le Zénith
de Paris.
Commencer son année 2019 de concerts par Judas Priest au
Zénith de Paris, voilà ce que je peux appeler un
très bon début. Car Judas Priest reste tout de
même, malgré les années, une des
références dans l'Histoire du Rock, avec un grand
H. Et ils sont nombreux les fans, jeunes ou pas, à
s'être déplacés pour venir voir ceux
qui les ont fait vibrer à leur époque, ou ceux
qui les découvrent maintenant. Façon, Judas
Priest est intemporel au même titre que Scorpions ou Maiden.
Avant de les retrouver sur scène, c'est un groupe
français, Disconnected, qui est en charge de
débuter cette belle soirée. Un très
bon groupe certes dans un style plus metal que hard rock, mais on peut
dire qu'ils ont bien fait le job et que ça a
envoyé le bouzin. Deux guitaristes, basse batterie efficaces
et un frontman puissant et énergique à souhait.
Trente minutes d'un set sans temps mort, et même si pour
certains cela semblait trop metal à leur goût,
pour d'autres, et j'en fais partie, cela a été
une sacrée belle découverte. Alors vivement de
les retrouver sur une scène, pour un set qui durera plus
longtemps. Mes cervicales en frétillent
déjà !
Une petite pause histoire de mettre bien en place le superbe
décor de Judas Priest et enfin le rideau tombe, au sens
propre comme au figuré, pour ce qui allait être
une soirée qui restera dans les mémoires des
spectateurs.
Le superpuissant « Firepower » pour
débuter et le public est immédiatement
conquis. Inutile de vous dire que ça bouge dans la fosse et
chacun reprend en force le refrain. Richie Faulkner à la
guitare allume les premières mèches avec un super
solo qui va ravir les spécialistes … ou pas. Il
sera excellent tout au long du concert, tout comme Andy Sneap
à la seconde guitare, n'hésitant pas à
prendre la pause pour le plus grand plaisir des spectateurs
… et des photographes. Si ça ne suffisait pas, le
groupe enchaîne avec « Running Wild » et
« Grinder », histoire de bien planter le
décor. Rob Halford au chant est bien présent,
plus qu'au Hellfest où il n'était pas autant venu
sur le devant de la scène, et sa voix fait toujours autant
plaisir à nos oreilles. C'est fort, c'est puissant et il n'y
a aucun temps mort. Ça envoie tout le temps. Que ce soir
dans la fosse ou dans les gradins, chacun en prend plein les yeux et
les oreilles. Rob Halford viendra même en Harley sur la
scène sous les cris et applaudissements du public.
Un long, très long concert avec une visite de beaucoup de
titres qui ont fait la gloire de Judas Priest et qui sont, bien
évidemment repris en chœur par toute la salle. Le
tout s'achèvera avec au rappel « Metal Gods
» précédé par «
The Helion/Electric Eye », puis « Breaking the Law
» et « Living After Midnight ».
Un grand show, du grand spectacle et un groupe qui reste une
légende. Ils l'ont encore prouvé ce soir
à Paris.
Yann Charles –
février 2019
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