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CÉRÉ pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 31 janvier 2019
 

Deep Sud
(Autoproduction – 2018)  
Durée 45’19 – 12 Titres

https://www.facebook.com/Bootleggers-113771425363646/

Connu pour être le frontman des Bootleggers, Didier Céré est un rocker dans l’âme, un de ceux qui se laissent prendre au jeu du blues pour nous proposer de belles mélodies qu’il distille avec un groupe qui lui colle à la peau, une état de fait qui ne l’empêche pas d’aspirer à d’autres aventures puisqu’il s’est permis le luxe à la fin de l’année 2018 d’enregistrer son premier album solo sous son patronyme, Céré, un effort pour lequel il a réuni une dream team d’une grosse vingtaine de musiciens parmi lesquels on compte Neal Black, Michel Foizon et Jeff Zima aux guitares, Claude Langlois à la pedal steel, Nico Wayne Toussaint aux harmonicas et tant d’autres encore qu’il est impossible de tous les citer. Rassemblant toutes les influences qui lui sont chères, Didier Céré propose un album d’une rare richesse musicale dans lequel on passe des compositions aux reprises mais aussi du blues au zydeco, des ballades au rock et à la country, avec une utilisation récurrente de la langue française en prime. Proposé comme un florilège de ce qui le touche et l’inspire vraiment, « Deep Sud » est un ouvrage qui colle véritablement à son auteur, une sorte de carte de visite qui nous dévoile un musicien amoureux des belles guitares, du gros son et des rythmiques de feu mais aussi des textes ciselés avec soin, des influences venues du jazz et des bayous de Louisiane et plus généralement de toutes les musiques qui ont une âme, une couleur et une chaleur. Flirtant de temps à autres avec une dimension plus proche de la chanson française que des musiques d’origine américaine, Didier Céré parvient toutefois à toujours trouver un juste point d’équilibre et à nous réjouir avec des originaux comme « Redneck Jazz », « Barrelhouse Blues » et autres « Du moment qu’ça roule » et avec des covers comme « Zack Attack Rap », « Honky Tonk » ou encore « Ma jolie Sarah ». Un dernier « Kentucky Moonshine » pour faire la route et voilà une affaire rondement menée, alors que dire de plus si ce n’est bravo Monsieur Céré ?