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VISAVIS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 28 janvier 2019
 

War machine
(Season Of Mist – 2018)  
Durée 30’02 – 9 Titres

http://www.visavis.rocks

Il a coulé pas mal d’eau sous les ponts depuis la première démo de Visavis sortie en 1985, à commencer par des passages dans des émissions cultes à la radio et à la télé mais aussi par des scènes prestigieuses comme le Printemps de Bourges et des affiches partagées avec Paul Personne, Noir Désir, Lili Drop, Zebda et autres Little Bob. Marqué par divers breaks, par des changements de line up et par la disparation en 1991 de son chanteur originel, Philippe Mauget, le groupe sortira divers maxis et autres EP et se fera remarquer en 1993 avec un mini album en Français, « La cage », puis avec l’album « So Special » en 1995, enchainant ensuite les concerts et les périodes de vaches maigres pour mieux reprendre du service à partir de 2013. Soutenus activement par la Smac de Tulle, Reg (Régis Bouyge) au chant et aux guitares, PB (Pierre Beyssac) à la basse et PH (Pierre Henri Traux) à la batterie confirment leur retour en grande forme avec un nouvel album à paraitre en janvier, « War Machine », une rondelle inscrite dans une dimension power rock qui fait plaisir à entendre. Pour ces routiers au long cours de la scène rock nationale, il n’est pas question de faire dans la demi-mesure, et c’est donc bille en tête que Visavis va venir nous poser neuf bâtons de dynamite dans la platine, des titres enregistrés entre Le Labo à Tulle et La Boite à Meuh dans les environs du Mans. Puissants et déterminés, les trois compères multiplient les effets de manche et des guitares surpuissantes jusqu’aux rythmiques plombées en passant par une énorme agressivité dans le chant, chaque morceau de piste sent bon le rock à plein nez, avec même en prime de temps à autres quelques beaux relents venus du punk ou même du hard rock. En une trentaine de minutes, Visavis va nous en mettre plein les oreilles avec des bombes atomiques comme « Hey Jack », « Don’t Turn Around », « Sound Soldier », « From L.A. » ou encore « Rough Boy », des hymnes en puissance qui conjuguent à merveille la mesure et la démesure. A écouter à pleine puissance pour que tout le quartier en profite, ce serait dommage de passer à côté d’un tel album !