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Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 27 janvier 2019
To remember them
(Autoproduction
– 2018)
Durée
74’12 + 73’10 – 24 + 23 Titres
Contact : [email protected]
Perdre deux de ses amis proches en peu de temps est une
épreuve difficile à surmonter et pour y parvenir,
Gérard Perrissin-Fabert s’est fixé un
défi, enregistrer un album à leur
mémoire, mais pas n’importe quel album, un double
effort rempli jusqu’à plus soif de titres de old
country, une musique qu’il partageait avec ses amis Bruno et
Michel et qu’il a voulu réinterpréter
pour eux, comme le témoignage d’une
amitié qui les unit encore aujourd’hui,
où qu’ils soient. Rencontré un matin au
petit déjeuner après un festival de bons vivants
en Normandie, Gérard est venu s’installer
à notre table et nous a demandé quelques conseils
pour son projet, nous suggérant de lui fournir quelques
adresses, quelques noms qui pourraient venir se greffer à
cette aventure un peu folle mais tellement forte que nous lui avons
forcément tout donné, et plus encore. Quelques
mois plus tard et après deux années de
préparation, c’est avec une émotion
toute particulière que nous avons découvert
l’effort sobrement intitulé « To
Remember Them », un ouvrage plein de tendresse, de vie et
d’espoir sur lequel on remarque aux
côtés de la voix et de la cigar box de
Gérard le violon d’Adrien Delmer, le violoncelle
d’Emmanuelle Planche, les guitares et dobros de Pascal
Mesnier et Jerry T., l’harmonica de Frank Tizzoni et la voix
de Clara Perrissin-Fabert réunis dans une seule et
même dimension pour nous offrir des pépites
d’Americana à l’ancienne mais aussi
quelques belles démonstrations de gospel portées
par une grosse voix bien grave et bien solide. De
l’émotion, il y en a à chaque coin de
piste, à chaque note, avec des cordes qui pleurent et des
guitares qui rient, avec un harmonica qui pétille et avec
une réalisation soignée proposée par
Silvio Ilardo du Studio XV. Forcément émus par
des interprétations pleines de saveur de titres comme
« Blue Bayou », « Amazing Grace
», « Mystery Train », « I Saw
The Light », « Crazy Arms » ou
« I Am A Pilgrim », Bruno et Michel peuvent se
souvenir dans l’au-delà de la chance
qu’ils ont eu d’avoir un bon copain comme
Gérard, talentueux bien entendu, mais aussi et surtout riche
d’une sacrée humanité ! Si
l’ouvrage n’est absolument pas destiné
à une utilisation commerciale, on espère
toutefois que Gérard Perrissin-Fabert aura la bonne
idée d’en proposer quelques extraits à
l’écoute car ce serait dommage de se priver de
tant de belles choses … A bon entendeur !
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