Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 25 janvier 2019
7 minutes late
(American Showplace Music
– 2018)
Durée
73’31 – 12 Titres
http://thechrisolearyband.net/
Il s’est fait connaitre en tant que chanteur et frontman de
Bamburner, le groupe de Levon Helm avec lequel il a fait de multiples
tournées dans toute l’Amérique du Nord,
mais on a également pu le voir partager la scène
avec The Fabulous Thunderbirds, Albert Lee, Warren Haynes, Ivan et
Cyril Neville ou encore James Cotton et même faire des
apparitions sur les albums de Bill Perry ou Hubert Sumlin, autant dire
que Chris O’Leary est une référence au
pays de l’Oncle Sam et qu’il compte bien
étendre son aura sur le Vieux Continent où il
jouit déjà d’une belle
réputation. Récompensé en 2011 aux
Blues Blast Awards pour le meilleur premier album, le chanteur et
harmoniciste revient cette année avec un nouvel effort de
douze pièces originales, une rondelle pleine à
ras bord sur laquelle on croise du beau monde puisque O’Leary
est accompagné de Peter Hopkinson et Greg Gumpel aux
guitares, Jeremy Baum aux ivoires, Matt Raymond à la basse,
Andrei Koribanics à la batterie, Andy Stahl au sax
ténor et Chris Difrancesco aux saxophones et à la
clarinette. Quelques musiciens additionnels pour compléter
un line up déjà bien garni et voilà le
bluesman qui se lance dans de belles démonstrations de blues
au sens large du terme, du shuffle jusqu’au boogie, des blues
lents jusqu’à un blues plus ouvertement
teinté de rock et même à
l’occasion dans des styles qui ne sont pas sans
évoquer le gospel ou encore les musiques de la Nouvelle
Orléans. La voix solide et entrainante,
l’harmonica totalement déluré, Chris
O’Leary se paie de véritables tranches de blues
pleines de saveur et n’hésite pas à
nous les servir sur fond de « What The Devil Made To Me
», « She Ain’t Coming Back »,
« Circus Just Left Town », « Heartbreak
Waiting To Happen » ou encore « Daddy’s
Here », une douzaine de belles pièces qui
réunies donnent naissance à « 7 Minutes
Late », un album sur lequel les guitares se veulent riches et
équilibrées, les claviers toujours
très lumineux et les arrangements
particulièrement soignés. De là
à en faire un album de chevet, il n’y a
qu’un pas qui ne devrait pas être trop long
à franchir !
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