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RAMON PIPIN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 22 janvier 2019
 

Qu’est-ce que c’est beau
(Mon Salon Records – 2019)  
Durée 42’09 – 13 Titres

https://ramonpipin.fr

Avec une vingtaine d’albums à son compteur personnel, que ce soit avec Au Bonheur des Dames et Odeurs ou encore comme auteur, musicien, arrangeur ou réalisateur, Ramon Pipin est un artiste complet qui a donné quelques centaines de concerts et composé pour le cinéma et plus largement pour le spectacle. Complice de Renaud, de Coluche, de Desproges, le songwriter a cultivé avec le même savoir-faire sa musicalité et son impertinence et c’est après un été 2017 tout entier passé à composer de nouveaux titres qu’il est parti fignoler et enregistrer ses nouvelles chansons du côté de Villetaneuse, dans les anciens studios Vogue, un lieu mythique s’il en est, pour finalement aller mixer le tout à Bruxelles, au studio ICP, non moins mythique d’ailleurs ! Un groupe aux petits oignons et une console vintage pour le mettre en valeur, c’est un album plein de subtilité et de sensualité que nous dévoile Ramon Pipin en ce début d’année, un ouvrage qui mérite vraiment son titre, « Qu’est-ce que c’est beau », tant il est à la fois intrigant et élégant, fin et racé. Quelque part entre la chanson française et le rock, entre les Beatles et Led Zeppelin, le Ramon Pipin cuvée 2019 nous réserve quelques belles tranches de vie et le prouve avec des titres improbables dans lesquels il est question de tout et de rien, d’une « Anecdote » ou de « Ma maison », de « L’homme de Picardie » et de « Polpote Park », du « Viandox » et de « Stairway To Eleven », des titres complètement hallucinés et hallucinants dont on devient instantanément fan pour la voix si convaincante de l’artiste mais aussi pour les décharges de guitares parfois venues de nulle part, pour un piano qui fait frémir ou pour un riff qui interpelle … Difficile d’expliquer ce qui convainc en premier lieu tant les belles choses sont légion dans cet ouvrage, et c’est non sans s’être régalé de « La fête aux Emirats », sorte d’interlude avant de dernier virage, ou encore de « Pyongyang », morceau faussement caché en fin d’album, que l’on en viendra au bout d’une quarantaine de minutes d’une musique qui laissera des traces sur l’auditeur, c’est certain !