Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 18 janvier 2019
Guérillas
urbaines
(Encore Merci –
InOuïes Distribution – 2018)
Durée
46’48 – 11 Titres
http://www.danieljumeau.sitew.fr
Musicien mais aussi acteur, Daniel Jumeau a commencé
à apprendre l’accordéon à
l’âge de neuf ans et à écrire
ses propres chansons à vingt, remportant de nombreuses
médailles et composant son premier spectacle à
l’aube des années 80, c’était
au Festival d’Avignon … D’autres
spectacles dans la capitale et des premières parties pour
des références comme Mouloudji, Higelin,
Lavilliers ou encore Ferré finiront d’asseoir la
carrière de l’artiste et après une
période durant laquelle il s’est consacré
à d’autres activités,
revoilà Daniel Jumeau avec un quatrième album
personnel pour lequel il a ressorti ses premières
influences, celles des Bowie et autres Gainsbourg. «
Guérillas urbaines » a cela d’original
qu’il en appelle essentiellement à trois
interprètes, Daniel Jumeau bien entendu, mais aussi Guylenn
Delassus et Willie Cortès qui en signe les arrangements et
la réalisation, les seules interventions
extérieures étant à mettre au
crédit de Fabien Mary qui pose une trompette sur deux titres
et à Julien Lallier venu jouer du piano sur «
Rendez-vous ». Beaucoup de chanson française
interprétée avec une voix qui fait penser
à Lavilliers plus souvent qu’à son
tour, une touche d’electro pop pas
désagréable du tout, un clin
d’œil au passé jazzy de
l’artiste, on en passera par une multitude
d’ambiances particulièrement soignées
qui portent à merveille des textes travaillés
avec un soin tout particulier, des textes légers, gracieux,
mais aussi forts parfois. On se laisse finalement prendre au jeu de
« L’homme agenouillé »,
« Croire », « Corps à corps
», « Passager clandestin » on encore
« The White Angel », superbe duo bilingue
franco-anglais dans lequel Daniel Jumeau et Willie Cortès
unissent leurs chants, leurs émotions … et on en
ressort un peu troublé certes, mais tellement
emballé qu’on retourne très vite ! Dans
les bacs le 15 janvier …
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