Ecrit par Fred Delforge |
|
|
mercredi, 09 janvier 2019
High road
(Autoproduction
– 2018)
Durée
43’40 – 10 Titres
http://www.katiehenrymusic.com
Originaire du New Jersey, Katie Henry s’est fait la main sur
le circuit blues de New York et a développé ses
talents de multi-instrumentiste mais aussi de songwriter dans tous ce
que la Big Apple compte de clubs. Partagée entre les pianos
vintage et sa Gibson SG, la chanteuse à la voix
formidablement soul nous propose son premier album sur lequel elle
papillonne du blues jusqu’au rock et pour lequel elle se fait
accompagner par Jonathan Fritz aux guitares, John Ginty à
l’orgue et au melodica, Antar Goodwin à la basse
et Moe Watson à la batterie. Rejointe par des
invités prestigieux parmi lesquels on remarque Marcus
Randolpf de Family Band à la pedal steel, Anthony Krizaan
des Spin Doctors à la guitare ou Billy Harvey, le guitariste
de Patti Griffin, Kathie Henry va nous entrainer pendant
près de trois quarts d’heure au plus intime
d’un album qui n’en finit plus de groover, une
rondelle haute en énergie et intense en émotion
qui va nous faire battre la mesure du début à la
fin grâce à des titres comme « Nowhere
Fast », « Chapels », « Gypsy
Sister », « Somedays » ou encore
« Takes A Lot ». Enregistré aux
Showplace Studios par Ben Elliott qui a déjà
œuvré pour Eric Clapton et Keith Richards, produit
par Jong Ginty, « High Road » est bien plus
qu’un simple premier album, c’est le symbole qui
devrait rapidement révéler Katie Henry au monde
entier comme une excellent artiste, à la fois polyvalente et
pleine de sensibilité avec en prime une énorme
touche de feeling et un incroyable côté soul
auquel il sera difficile de résister. Elle a
prévu de tourner toute l’année 2019 et
qui sait, pourquoi pas en Europe aussi ?
|