Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

RIPOFF RASKOLNIKOV BAND pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 04 janvier 2019
 

Small world
(XLNT Records – 2018)  
Durée 51’10 – 11 Titres

http://www.ripoffraskolnikov.com       

Infatigable songwriter, Ripoff Raskolnikov est un artiste autrichien disciple des Robert Johnson, Skip James et autres Son House et il n’y a pas grande surprise à entendre qu’il fait partie des musiciens les plus appréciés de la scène européenne tant ses blues sonnent juste et sincère et tant ses intonations sont franches, spontanées, vibrantes. Si Raskolnikov s’affiche comme un bluesman à l’ancienne, il fait partie de ceux qui optent pour un ton moderne, les pianos et lapsteel de Szabolcs Nagy, la basse de Laca Varga et la batterie de Lajos Gyenge affichant autant de belles étoiles dans un ciel déjà très bien illuminé par un artiste complet et plein d’inspiration. Parsemées de quelques grappes de folk, de cajun, d’Americana ou encore de pop, les chansons de l’Autrichien n’ont pas leur pareil pour se rendre attractives, attirantes même, et on retrouve par moments des petits détails qui rappellent Calvin Russell et tous ces chanteurs écorchés vifs tellement convaincants quand ils chantent leur blues, quand ils pleurent leurs moments de détresse. Ajoutez-y quelques belles tirades de sax, de contrebasse ou encore de violon apportées par des invités de passage et vous obtenez un album qui se promène librement et sans s’encombrer d’un passeport sur les routes du Delta, du Texas ou encore de Louisiane et qui n’hésite jamais à y déposer en douce un peu de la terre européenne incrustée dans les semelles de ses chaussures. Suivant sa bonne étoile, Ripoff Raskolnikov nous délivre une création complète, pleine de relief, dans laquelle on se plaira autant à découvrir « The Way The Wind Blows » que « Blue Afternoon », « Thang », « Small Town Beauty » et bien évidemment « Small World » qui a très intelligemment donné son nom à l’ouvrage. Une preuve de blues que le blues du Vieux Continent n’a pas à rougir de quoi que ce soit et qu’il est de taille à se mesurer à celui des artistes venus de l’autre rive de l’océan !