Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

PAUL OSCHER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 10 décembre 2018
 

Cool cat
(Blues Fidelity Recordings – Frank Roszak Promotions – 2018)  
Durée 52’34 – 13 Titres

http://www.pauloscher.com  

Natif de Brooklyn, Paul Oscher est un multi-instrumentiste réputé qui a fait ses premières armes en accompagnant Muddy Waters à l’harmonica dans les années 60 et qui a vécu dans le sous-sol de ce dernier en compagnie d’un autre musicien renommé, le pianiste Otis Spann. Nominé à neuf reprises aux Blues Music Awards, Paul Oscher en recevra deux en 2006, récompensant l’artiste acoustique mais aussi l’album acoustique de l’année. « Cool Cat », son nouvel album sorti en octobre dernier, nous présente un artiste installé au plus juste dans son domaine de prédilection, le blues séculaire, et qui se produit en compagnie de divers musiciens qui viennent accoler leurs basses, batteries, guitares, voix et autres saxophones à une palette déjà bien chargés dans laquelle le bluesman manie la guitare, l’harmonica, le piano, la voix et le tambourin. En douze pièces originales plus une relecture du « Rollin’ And Tumblin’ » de Muddy Waters, Paul Oscher va nous entrainer dans une découverte du blues dans les grandes largeurs, avec des incursions vers le rhythm’n’blues et le jazz mais aussi et surtout avec de belles tranches de delta blues comme on l’aime. Un hommage à James Cotton avec « Ain’t That A Man », des blues pleins de sensibilité qui nous promènent entre Chicago et New Orleans et des apparitions improbables comme celle de Miss Lavelle White au chant sur « Dirty Dealin Mama », il n’en faut pas beaucoup plus pour que l’on se damne pour des morceaux gorgés de bonnes vibrations comme « Money Makin’ Woman », « Work That Stuff » ou encore « Poor Man Blues » mais aussi pour « Cool Cat », un tittle track décliné en version normale et en version longue de près de dix minutes. Les amateurs de blues traditionnel vont se régaler, c’est certain, et pourtant ce n’est pas sans avoir osé quelques effets de style que Paul Oscher nous délivre un ouvrage à mettre absolument entre toutes les oreilles. Indispensable !