Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow Chroniques CD's arrow GUS McKAY

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

GUS McKAY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 06 décembre 2018
 

Talisman
(RPM – 2018)  
Durée 39’14 – 10 Titres

http://www.gusmckay.com/

Il est à la fois artiste et songwriter mais aussi producteur et se présente à la scène aussi bien en solo ou avec son propre groupe qu’en tant que sideman pour diverses formations. Originaire de Fremantle, en Australie Occidentale, Gus McKay reconnait avoir été influencé par des artistes comme David Crosby, Little Walter, Freddie King ou Howlin’ Wolf et c’est dans une veine très blues roots qu’il évolue habituellement, revenant aujourd’hui vers ses fans avec un cinquième album dans lequel il mélange l’acoustique et l’électrique et affichant un line up dans lequel on remarque Phil Waldron aux basses mais aussi aux cuivres et aux cordes et Ronan Charles aux percussions, ivoires et saxophones, l’artiste se chargeant lui-même des guitares, des harmonicas et du chant et offrant enfin une belle partie de sax à Paul Andrews sur un titre. Des plaines d’Australie jusqu’à celles du Mississippi, il y a beaucoup moins de chemin à parcourir en blues qu’il ne faut de temps pour le faire en avion en avion et c’est avec une couleur à la fois très chaude, très accueillante et très proche de celle de ses influences que le bluesman vient nous délivrer ses propres compositions, des morceaux qui bousculent parfois les règles un peu strictes du blues mais qui parviennent à les mettre encore mieux en valeur en les enrichissant d’une vision très personnelle et sincère des douze mesures. Entre blues, folk et Americana, à moins qu’il ne faille dire Australicana, Gus McKay va jouer les charmeurs en nous proposant des titres où les spoken words se mélangent au chant et où l’on se plait à se laisser entrainer par des morceaux hallucinants dans lesquels les breaks sont toujours surprenants et où les arrangements ne le sont pas moins. De « Fallen Down » à « Last Dance », on se perdra volontiers au détour de « Hundred Acres » ou de « The Man » pour mieux se retrouver avec « Muse » ou « Gingin Morning » et finalement se dire que cet album est tout simplement un cadeau du ciel … C’est sans doute pour cela que Gus McKay a choisi de l’appeler « Talisman » !