THEY CALL ME RICO & THE ESCAPE
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Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 08 novembre 2018
Sweet exile
(InOuïes
Distribution – 2018)
Durée
40’34 – 9 Titres
http://www.theycallmerico.com
Certains personnages vous marquent de manière
indélébile quand vous les croisez au
détour d’un concert ou simplement d’une
rue … Ce Québécois au look
d’ours, heureusement bien léché, est
indiscutablement de ceux-là et il suffit d’avoir
entendu sa grosse voix, son gros rire et son gros son de guitare pour
être certain que plus rien ne sera jamais comme avant ! Il se
prénomme donc Frédéric, mais ses amis
l’appellent Rico, d’où son nom de
scène, They Call Me Rico, et si on a pris
l’habitude de le croiser au format one man band sur les plus
belles scènes nationales et internationales, du Cahors Blues
Festival et de Jazz à Vienne jusqu’au Festival
International de Jazz de Montréal et à
l’International Blues Challenge à Memphis,
c’est aujourd’hui en trio qu’il nous
dévoile son nouvel album, armé de ses guitares,
lap steel et résonateurs mais aussi de tout une panoplie de
claviers vintage et accompagné de Jean Joly à la
basse et Josselin Soutrenon à la batterie. Conservant la
dimension et l’approche blues et blues rock qui le
caractérise, Rico va parvenir à nous faire
pénétrer dans des constructions
mélodiques plus riches et plus complexes que jamais,
associant à son style naturel quelques belles grappes de
folk mais aussi et surtout des cachets
psychédéliques qui installent « Sweet
Exile » à un très juste milieu entre
les souvenirs des sixties et de seventies et un new blues du plus bel
effet. Des effets sur la voix, des effets sur les guitares, des
claviers qui n’en finissent plus de prendre leur envol, avec
ces neuf nouveaux titres tout droits sortis de la quatrième
dimension, They Call Me Rico & The Escape
s’apprêtent à réaliser le
casse du siècle et ne manquent pas de le faire savoir au
travers de petites merveilles comme « Needle In A Haystack
», « If You Should Leave Me »,
« When The Summer Ends » ou encore « The
Devil Made Me Do It ». Si l’album risque de lui
faire sortir un pied de la sphère du blues traditionnel
où l’on a voulu un peu rapidement le ranger,
« Sweet Escape » est indiscutablement
l’ouvrage qui ouvrira un très large public
à un artiste qui mérite vraiment une
reconnaissance à la hauteur de son talent. They Call Me Rico
… et ce n’est pas demain que ça
s’arrêtera !
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