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TAMBOURS DU BRONX pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 06 novembre 2018
 

Weapons of mass percussion
(At(h)ome – 2018)  
Durée 56’13 – 20 Titres

http://www.tamboursdubronx.com  

Ils se sont réunis pour une prestation unique en 1987 mais trois décennies plus tard, les Tambours du Bronx continuent leur aventure au quotidien en enchainant les grands événements aux quatre coins du monde. Native de Varennes-Vauzelle, dans la Nièvre, la formation n’était à l’origine qu’une manière de retranscrire les cadences de l’usine et les conditions de vie des ouvriers en associant des bidons et des mailloches mais deux ans plus tard, c’est Jean-Paul Goude qui la conviait déjà aux cérémonies du Bicentenaire de la Révolution Française. De fil en aiguille, les Tambours du Bronx se produiront dans une trentaine de pays, collaboreront avec l’Orchestre Philharmonique des Pays de Loire et les Voix Bulgares puis avec Jaz Coleman (Killing Joke), les Young Gods, Mathieu Kassovitz et Sepultura et ouvriront pour Johnny Hallyday, David Guetta, Led Zeppelin et Metallica, devenant un des groupes les plus ouverts à toute forme d’art et en même temps un des plus atypiques de sa génération. Faisant grimper aujourd’hui sa discographie jusqu’à une quinzaine de lignes, live et DVD inclus, le combo nous sert « Weapons Of Mass Percussion », « W.O.M.P » pour les intimes, et s’associe à quelques pointures de la scène metal française pour le rendre encore plus puissant puisque l’on y retrouve Stéphane Buriez de Loudblast et Reuno de Lofofora aux voix, Arco Trauma aux claviers et le transfuge de Dagoba Franky Costanza à la batterie, trois des seize membres des Tambours du Bronx se chargeant pour leur part de s’occuper des guitares et de la basse. Le résultat parle de lui-même avec vingt-deux titres dont six sont en forme d’interludes, des compositions qui se veulent à la fois puissantes, redondantes et violentes, mais aussi une relecture littéralement atomique du fameux « Requiem pour un con » de Gainsbourg, un titre qui ne passe pas inaperçu après des craqueries ultimes dans le genre de « Delirium demain », « Jour de colère », « Tainted With Anger », « Divin Disease » ou encore « The Day Is My Enemy ». Plus puissant que jamais, plus fou aussi, les Tambours du Bronx prouvent par l’exemple que leur musique est capable de s’adapter à toutes les situations et que le metal puissant et sauvage est un des éléments dans lequel le groupe est assurément à son aise. Riffs surpuissants et voix écorchées, percussions démoniaques … Il n’y a pas à dire, on adore, au point que l’on en deviendrait pratiquement « L’un des nôtres » !