Ecrit par Fred Delforge |
|
|
mercredi, 31 octobre 2018
Nulle part
(Autoproduction
– 2018)
Durée
52’57 – 15 Titres
http://www.daisydriver.fr/
Daisy Driver aurait pu ne jamais exister si le hasard n’avait
pas permis à deux musiciens qui jouaient chacun dans leur
groupe de se rencontrer lors d’une interview sur une radio
locale … Dan et Hugo font ce jour-là plus ample
connaissance et se découvrent une passion commune pour le
rock des années 90 et c’est dans un studio que
tout se concrétisera lorsque, fin 2014, les deux musiciens
décident de se retrouver pour jouer du rock pour le fun,
entre copains … Rejoints par Alex à la basse et
Alexis à la batterie, Dan au chant et Hugo aux guitares
donneront naissance au groupe en 2015, s’offrant
déjà quelques premières compositions
pas piquées des vers qu’ils enregistreront pour
les diffuser sur la toile au travers de clips. Devant le bon accueil
réservé à sa musique, Daisy Driver se
décidera enfin à enregistrer son premier album,
« Nulle part », et surtout à donner ses
premiers véritables concerts. Douze pièces
originales en Français mais aussi quelques bribes
d’Anglais sur le refrain de « Drowning »,
deux reprises venues de la chanson française mais
revisitées à la sauce rock, le quartet
n’y est pas allé par quatre chemins pour cette
première rondelle qui se donne une dimension très
rock tout en peaufinant ses harmonies et en s’offrant de
temps à autres des accents un peu plus pop qui rendent les
choses encore plus attirantes. On s’attardera sur des textes
bien écrits et sur des riffs finauds, ni trop puissants, ni
trop rapides, ni trop timides, des riffs qui vont droit au but et qui
contribuent à faire de titres comme « De New York
à Madrid », « Mya »,
« Tous les garçons » ou «
Johnny Rodéo » de vrais brûlots de rock
au milieu desquels « Morgane de toi » de Renaud ou
encore « Elle a les yeux revolver » de Marc Lavoine
ne gâchent rien, loin de là. Un
quinzième titre caché en fin d’album
pour faire bonne mesure, « Une rose un espoir », et
voilà un premier album qui marque de fort belle
manière l’entrée de Daisy Driver dans
le paysage rock national !
|