Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow Chroniques CD's arrow LOUIS MEZZASOMA

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

LOUIS MEZZASOMA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 22 octobre 2018
 

Introspection
(Ti and Bo – InOuïes Distribution – 2018)  
Durée 40’22 – 14 Titres

https://www.facebook.com/louismezzasomaonemanband/

Ne vous fiez pas à la jeunesse de ce Stéphanois, Louis Mezzasoma traîne déjà dans ses bagages de solides expériences qu’il a réussi à se faire sur les routes d’Ecosse où il a un temps fait la tournée des pubs pour présenter sa musique puis un peu plus tard sur celles de France où il s’est offert une place en demi-finale du Mississippi Blues Trail Challenge à Cahors et où il a croisé le fer avec des artistes comme Jérôme Pietri ou They Call Me Rico et fait des premières parties pour Cisco Herzhaft, Manu Lanvin, Cali, ou encore Bernie Marsden. A la guitare, à la cigar box ou au résonateur, le one man band de Louis Mezzasoma peut s’enorgueillir d’avoir à sa tête une voix chaude et convaincante et après un premier album plutôt bien accueilli, le voilà qui revient avec une « Introspection » qui va lui permettre de nous proposer le meilleur de lui-même. Quelque part entre Robert Johnson et Rory Gallagher, le jeune bluesman nous régale de ses slides parfaitement maitrisés et se permet de nous livrer de véritables chansons pleines de charme mais aussi de formidables leçons de storytelling comme il le fait si bien avec « Dealing With The Devil » ou encore « Born To Be A Bluesman », des titres qui font forcément penser au Reverend Gary Davis. Présenté à la manière d’un voyage entrainant l’auditeur au cœur de ses blues, ce second effort de Louis Mezzasoma se démarque du lot grâce à des compositions d’un rare niveau d’aboutissement mais aussi grâce à une interprétation de très bonne facture qui fait directement entrer le jeune homme dans la cour des futurs très grands noms du blues. Difficile de ne retenir qu’un ou deux titres tant le niveau d’ensemble est homogène mais s’il fallait s’y essayer on insisterait peut-être sur un « Woman Car Crash », un « South Side Of The River », un « Under The Ground » ou encore un « Bad Coffee Machine », des titres qui restituent à merveille une inspiration de chaque instant directement venue de la route. Que de chemin parcouru en peu de temps par un artiste aussi attachant que talentueux !