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THE JONES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 16 octobre 2018
 

Silver faces
(Mortel Records – Bonsaï Music – 2018)  
Durée 43’33 – 13 Titres

http://thejones.e-monsite.com/

Ils ont tous joué avec le gratin de la scène (inter-)nationale avant de se lancer dans ce projet un peu barré qu’est The Jones et après un premier album plutôt bien accueilli, c’est avec une nouvelle tartine qui butine entre le blues et le rock à l’ancienne que Fred Moulin au chant, Grégoire Garrigues et Mister T. Jones aux guitares, Rudy Serairi aux basses et Gérald Coulondre à la batterie reviennent cet automne avec une nouvelle volée de treize titres qui déménage et qui fait autant penser à Muddy Waters et aux Stones qu’aux Pretty Things, à ZZ Top ou encore à Chuck Berry. Du rock très rentre-dedans donc, et qui plus est joué à la sauce roots avec un grain un peu clinquant, des guitares très lumineuses et une rythmique bien ronde qui donne des fourmis dans les jambes. Rejoints par des guests comme Slim Batteux au B3, Arnaud Dunoyer au piano, Eric Sauviat à la slide, Robin Carresse à la guitare, Vincent Turquoise au saxophone et Denis Benarrosh aux percussions, The Jones déroulent sans se poser trop de question une jolie série d’originaux mais aussi quelques belles covers comme « Looking For A Fox » de Clarence Carter ou « Betty Jean » de Chuck Berry, des titres qui ne font pas d’ombre à des compos bien envoyées dans le genre de « Sid Vicious », « No One To Blame », « Can’t Afford To Waste My Life », « Morning Ghost » ou encore « Twenty Seven ». Du relief, de l’efficacité et du plaisir, c’est tout ce qui ressort de ces « Silver Faces », et ce n’est déjà pas si mal il faut bien le reconnaitre car non content de jouer du rock, The Jones le fait en s’appuyant solidement sur des fondations blues qui tiennent carrément bien la route. « The Blues Had A Baby And They Named It Rock And Roll », plus que jamais les mots de Muddy Waters trouvent leur véritable sens avec un groupe comme on les aime !